- Format
- Relié
- EAN13
- 9782757213049
- ISBN
- 978-2-7572-1304-9
- Éditeur
- Somogy Éditions
- Date de publication
- 18/10/2017
- Collection
- COEDITION ET MU
- Nombre de pages
- 480
- Dimensions
- 30 x 24 x 4,1 cm
- Poids
- 2944 g
François 1er et l'art des Pays-Bas
Exposition présentée au musée du Louvre - Hall Napoléon, Paris, du 18 Octobre 2017 au 15 Janvier 2018
Collectif
Somogy Éditions
Coedition Et Mu
La France artistique de François Ier n’a pas été seulement italienne, mais également imprégnée des courants venus du Nord. En effet, aux côtés des artistes italiens si prestigieux, comme Léonard de Vinci, Andrea del Sarto, Rosso Fiorentino ou encore Primatice, François Ier sut toujours accorder leur place aux artistes des Flandres et des Pays-Bas ainsi qu’à leurs idées si fécondes dans l’art sacré ou dans les genres du portrait et du paysage.
Alors que nous avons l’habitude de croire que ce règne fut dévolu au seul développement de la culture classique et du maniérisme italianisant, nous comprenons aujourd’hui que toute la finesse du goût septentrional, toute sa spiritualité, tout son sens du concret viennent contrebalancer le prestige et le brio antiquisant de l’Italie. Ces artistes du Nord ont tellement été identifiés à l’art de notre pays que leur origine étrangère en a été oubliée. On découvre ici que Jean Clouet ou Corneille de Lyon, que l’on considère souvent comme français, sont nés et ont été formés entre Hainaut et Flandres. Ils collaborèrent avec Godefroy le Batave ou l’Anversois Noël Bellemare et cohabitèrent avec le maître d’Amiens, Grégoire Guérard, Bartholomeus Pons ou Léonard Thiry.
Cette face artistique méconnue du règne de François Ier, inédite et passionnante, le goût du monarque et même sa passion pour certains aspects de l’art des Pays-Bas appelaient la spectaculaire remise en perspective proposée dans cette exposition, dont l’ouvrage se fait ici l’écho.
SOMMAIRE
Préface
Avant-propos
Permanence du courant flamand en France
La persistance des traditions locales : le cas de Gauthier de Campes
La vague du maniérisme leydo-anversois en France autour de 1520
Un courant maniériste venu du Nord
Le rayonnement de Jan de Beer et de la culture leydo-anversoise
– Le Maître d’Amiens et la Picardie
– Godefroy le Batave et le Maître du Carcer d’Amour
– Noël Bellemare : manuscrits enluminés, peintures, vitraux, tapisseries
La part nordique du portrait en France sous François Ier
Le portrait « français » sous François Ier
Les achats de François Ier aux Pays-Bas et l’invitation de Joos van Cleve
Les tableaux nordiques de François Ier
Orfèvrerie et politique : le cas Vezeler
Les tapisseries « nordiques » de François Ier
Artistes des Pays-Bas du Nord en Champagne et en Bourgogne
Un courant hollandais
Flamands sur le chantier cosmopolite de Fontainebleau
Le paysage néerlandais dans la gravure de l’école de Fontainebleau
Épilogue
Biographies des artistes Bibliographie
Index
Auteur(s) : Sous la direction de Cécile Scaillièrez, conservateur en chef du département des Peintures au musée du Louvre - Textes de Michèle Bimbenet-Privat, Monique Blanc, Marie Boudon-Machuel, Dominique Cordellier, Frédéric Elsig, Dan Ewing, Hélène Gasnault, Alexandra Gérard, Matthieu Gilles, Catherine Jenkins, Krista de Jonge, Philippe Malgouyres, Elizabeth Mattison, Hortense de Reviers, Cécile Scailliérez, Peter van den Brink et Jean Vittet
Alors que nous avons l’habitude de croire que ce règne fut dévolu au seul développement de la culture classique et du maniérisme italianisant, nous comprenons aujourd’hui que toute la finesse du goût septentrional, toute sa spiritualité, tout son sens du concret viennent contrebalancer le prestige et le brio antiquisant de l’Italie. Ces artistes du Nord ont tellement été identifiés à l’art de notre pays que leur origine étrangère en a été oubliée. On découvre ici que Jean Clouet ou Corneille de Lyon, que l’on considère souvent comme français, sont nés et ont été formés entre Hainaut et Flandres. Ils collaborèrent avec Godefroy le Batave ou l’Anversois Noël Bellemare et cohabitèrent avec le maître d’Amiens, Grégoire Guérard, Bartholomeus Pons ou Léonard Thiry.
Cette face artistique méconnue du règne de François Ier, inédite et passionnante, le goût du monarque et même sa passion pour certains aspects de l’art des Pays-Bas appelaient la spectaculaire remise en perspective proposée dans cette exposition, dont l’ouvrage se fait ici l’écho.
SOMMAIRE
Préface
Avant-propos
Permanence du courant flamand en France
La persistance des traditions locales : le cas de Gauthier de Campes
La vague du maniérisme leydo-anversois en France autour de 1520
Un courant maniériste venu du Nord
Le rayonnement de Jan de Beer et de la culture leydo-anversoise
– Le Maître d’Amiens et la Picardie
– Godefroy le Batave et le Maître du Carcer d’Amour
– Noël Bellemare : manuscrits enluminés, peintures, vitraux, tapisseries
La part nordique du portrait en France sous François Ier
Le portrait « français » sous François Ier
Les achats de François Ier aux Pays-Bas et l’invitation de Joos van Cleve
Les tableaux nordiques de François Ier
Orfèvrerie et politique : le cas Vezeler
Les tapisseries « nordiques » de François Ier
Artistes des Pays-Bas du Nord en Champagne et en Bourgogne
Un courant hollandais
Flamands sur le chantier cosmopolite de Fontainebleau
Le paysage néerlandais dans la gravure de l’école de Fontainebleau
Épilogue
Biographies des artistes Bibliographie
Index
Auteur(s) : Sous la direction de Cécile Scaillièrez, conservateur en chef du département des Peintures au musée du Louvre - Textes de Michèle Bimbenet-Privat, Monique Blanc, Marie Boudon-Machuel, Dominique Cordellier, Frédéric Elsig, Dan Ewing, Hélène Gasnault, Alexandra Gérard, Matthieu Gilles, Catherine Jenkins, Krista de Jonge, Philippe Malgouyres, Elizabeth Mattison, Hortense de Reviers, Cécile Scailliérez, Peter van den Brink et Jean Vittet
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