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Alexandre Soljenitsyne, Sept vies en un siècle
Format
Broché
EAN13
9782742787852
ISBN
978-2-7427-8785-2
Éditeur
Actes Sud
Date de publication
Collection
COEDITION SOLIN
Nombre de pages
896
Dimensions
24 x 14,5 x 2,6 cm
Poids
800 g
Langue
français
Code dewey
891.78409

Alexandre Soljenitsyne

Sept vies en un siècle

De

Actes Sud

Coedition Solin

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Cette biographie a un parti pris : s'appuyant sur un corpus de plus de 15 000 pages, depuis «Une journée d'Ivan Denissovitch», «L'Archipel du Goulag» jusqu'à «La Roue rouge», elle laisse l'écrivain évoquer luimême les étapes d'une vie qui couvre tout le siècle passé.

Sept vies au total. Ce fut tout d'abord sa jeunesse dans la Russie stalinienne, avec déjà la passion de l'écriture, puis la terrible guerre contre les Allemands. Vint ensuite le Goulag, dont il fut huit ans le prisonnier, puis le conteur et le grand mémorialiste. Il devait connaître la terrible vie de l'écrivain clandestin et du cancéreux échappant de justesse à la mort - puis celle de l'écrivain porté aux nues par les autorités avant d'être obligé de mener dans la dissidence, souvent aux côtés de Sakharov, un combat dangereux et épuisant pendant onze années. Vint ensuite l'exil en Occident où il conforta, envers et contre tout, sa vision de l'homme, du monde et de l'histoire. En parallèle, il continuait sa longue recherche sur les causes des malheurs de sa patrie, notamment avec La Roue rouge. Ce fut enfin, comme il l'avait prévu, le retour au pays, rendu possible grâce aux bouleversements planétaires auxquels il avait contribué. Puis la mort sur cette terre russe qu'il aimait tant...

Cette biographie se veut aussi une "histoire française", car plus que partout ailleurs les écrits de Soljenitsyne ont contribué ici à la faillite de l'idéologie communiste. Olivier Rolin résume très bien cette particularité : "Pour moi, le «Goulag» est une des grandes bornes tragiques du XXe siècle. Même si je suis français, c'est mon histoire..."

A quoi on ajoutera cette réponse de Bernard Pivot, questionné sur l'invité d'«Apostrophes» qui l'avait le plus impressionné : "Soljenitsyne - j'ai le souvenir d'un géant." Un Victor Hugo qui aurait connu le bagne!
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