Dernière solution : Fuir !: être réfugié politique aujourd'hui

La liberté politique est loin d'être acquise dans tous les pays ! Et, à l'heure où le droit d'asile pour les réfugiés politiques est souvent remis en cause, il est nécessaire de comprendre pourquoi il est fondamental de conserver cet acquis essentiel de la démocratie.
Asdrúbal Jimenez, avocat colombien, a consacré une grande part de sa vie à la défense des ouvriers de la banane. Victime d'une tentative d'assassinat, il a dû fuir son pays et a été le premier réfugié politique à obtenir des Nations-unies la condamnation de son pays, incapable d'assurer sa sécurité et de lui garantir son droit au retour.
Un réfugié politique congolais, proche des cercles du pouvoir, mais néanmoins dans l'opposition, explique que ses parents ont été assassinés pour des motifs politiques, que sa femme et son enfant ont dû se cacher un long moment en forêt avant de pouvoir quitter leur pays et que lui-même, menacé de mort, a trouvé refuge en France avec sa famille.
De graves problèmes, comme la pauvreté et la violence, conduisent certaines personnes à lutter pour un changement radical des conditions sociales, économiques et politiques dans leur propre pays. Ces personnes peuvent remettre en cause la corruption des dirigeants, leur utilisation de la répression et leur refus du dialogue. Leur situation devient alors très vite intenable. Quand des menaces de mort ou d'emprisonnement abusif pèsent sur ceux qui luttent pour la liberté, il ne leur reste plus qu'une seule solution : fuir leur pays et trouver refuge ailleurs. Or ce droit d'asile est de plus en plus souvent remis en question.