La « cinéphilosophie » se décline aujourd'hui de bien des manières. Trop souvent le cinéma, la télévision ou l'art vidéo s'y trouvent convoqués pour illustrer des philosophèmes scolaires ou audacieux qu'on aurait pu aussi bien formuler sans eux. Nous reprendrions volontiers ici à notre compte le mot de Bergson : ce qui a le plus manqué à la philosophie, c'est la précision. D'où le double souci qui oriente ces exercices de cinétopographie, ou de cinétopologie : à partir de quelques oeuvres choisies pour leur caractère emblématique (Matrix, 24) ou inactuel (Vertigo), extraire des formes spatio-temporelles singulières, susceptibles de donner lieu à un travail d'ajustage philosophique qui taille réellement « sur mesure ».
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