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Oeuvres romanesques complètes / Boris Vian, II, Œuvres romanesques complètes (Tome 2)
Format
Relié
EAN13
9782070118649
ISBN
978-2-07-011864-9
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Bibliothèque de la Pléiade (2)
Séries
Oeuvres romanesques complètes / Boris Vian (2)
Nombre de pages
1392
Dimensions
18,2 x 11,3 x 3,4 cm
Poids
535 g
Langue
français
Code dewey
843

II - Œuvres romanesques complètes (Tome 2)

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  • Vendu par Librairie Page et Plume
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  • Vendu par Librairie de l'Avenue
    Description
    In-16 reliure éditeur pleine peau havane, sous jaquettes rhodoïd et étui carton blanc illustré. 17 cm sur 11,5. XXII-1365 pages. Jaquette en bon état. Très bon état d’occasion
    État de l'exemplaire
    TBE
    État de la jaquette
    Bon
    Reliure
    Couverture rigide
    49.00 (Occasion)

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Cela commence bien pour Vian, l’écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L’Écume des jours. Sartre reçoit l’auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J’irai cracher sur vos tombes fait scandale - un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d’artistes attendent en vain toute leur vie… Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu’il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L’Arrache-cœur, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman. Sa célébrité est alors à son comble, pour d’autres raisons. «Oh ! je fais dans pas mal de choses, n’adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d’une maison de disques. — Ouais… je vois…» répond l’adjudant, «bon à tout, bon à rien…» Le personnage de Vian - trompinette, tourniquette et cor à gidouille - prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu’à masquer en partie son œuvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres «littéraires» sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d’une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l’écrivain au sérieux ? L’imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l’impression, aujourd’hui, que son humour embarrasse les nôtres. C’est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau. Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu’un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort «romancées»), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? À un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L’Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : «l’histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion.» Langage d’ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves - la difficulté d’être, l’usure de toute chose, l’angoisse de la mort - qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.
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