- Format
- Broché
- EAN13
- 9782757401590
- ISBN
- 978-2-7574-0159-0
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 24/06/2010
- Collection
- Histoire et civilisations
- Nombre de pages
- 398
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,2 cm
- Poids
- 633 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 332.494
La dette, la dîme et le denier
Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge
De Dominique Ancelet-Netter
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
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Autre version disponible
Les représentations de l'argent sont rares et contrastées dans la littérature
comme dans l'iconographie médiévales. Cependant l'usure est au cœur des débats
des théologiens, et les prédicateurs dénoncent l’avarice auprès de populations
accablées d’impôts et constamment préoccupées par l’altération des monnaies.
La dette, la dîme et le denier est une analyse sémantique centrée sur les
champs lexicaux de la monnaie, de l’impôt, de la dette, du revenu et des
métiers de la finance. Elle a été conduite à partir d’un corpus central de
textes en moyen français d’auteurs proches de Charles V (Philippe de Mézières,
Evrard de Trémaugon, Christine de Pisan et Nicole Oresme) élargi aux autres
textes de la période 1355?-?1405.
Portant sur cet axe diachronique, époque de crises économiques et financières
et de bouleversements majeurs (création du franc, naissance de l’impôt
d’État), cet ouvrage présente et analyse le vocabulaire économique et
financier à la fin du Moyen Âge pour des lecteurs historiens, linguistes,
économistes, soucieux d’appréhender les fondements des mécanismes financiers.
Le vocabulaire économique et financier du Moyen Âge fonctionne selon la
problématique du «?dû?» autour des échanges pécuniaires et des dettes
financières et morales. Cet ouvrage illustre, par l’originalité et la rigueur
de son analyse, la représentativité d’une pensée occidentale médiévale,
opposant la spiritualité du divin à la matérialité peccamineuse de l’argent,
alors que nombre de notions sont communes aux champs lexicaux de l’argent et
de la morale.
comme dans l'iconographie médiévales. Cependant l'usure est au cœur des débats
des théologiens, et les prédicateurs dénoncent l’avarice auprès de populations
accablées d’impôts et constamment préoccupées par l’altération des monnaies.
La dette, la dîme et le denier est une analyse sémantique centrée sur les
champs lexicaux de la monnaie, de l’impôt, de la dette, du revenu et des
métiers de la finance. Elle a été conduite à partir d’un corpus central de
textes en moyen français d’auteurs proches de Charles V (Philippe de Mézières,
Evrard de Trémaugon, Christine de Pisan et Nicole Oresme) élargi aux autres
textes de la période 1355?-?1405.
Portant sur cet axe diachronique, époque de crises économiques et financières
et de bouleversements majeurs (création du franc, naissance de l’impôt
d’État), cet ouvrage présente et analyse le vocabulaire économique et
financier à la fin du Moyen Âge pour des lecteurs historiens, linguistes,
économistes, soucieux d’appréhender les fondements des mécanismes financiers.
Le vocabulaire économique et financier du Moyen Âge fonctionne selon la
problématique du «?dû?» autour des échanges pécuniaires et des dettes
financières et morales. Cet ouvrage illustre, par l’originalité et la rigueur
de son analyse, la représentativité d’une pensée occidentale médiévale,
opposant la spiritualité du divin à la matérialité peccamineuse de l’argent,
alors que nombre de notions sont communes aux champs lexicaux de l’argent et
de la morale.
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