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L'Alphabet arménien dans l'histoire et dans la mémoire, Vie de Machtots par Korioun / Panégyrique des Saints Traducteurs par Vardan Areveltsi
Format
Broché
EAN13
9782251448237
ISBN
978-2-251-44823-7
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
BIBLIOTHEQUE DE
Nombre de pages
402
Dimensions
19,2 x 12,5 x 2,2 cm
Poids
400 g
Langue
français

L'Alphabet arménien dans l'histoire et dans la mémoire

Vie de Machtots par Korioun / Panégyrique des Saints Traducteurs par Vardan Areveltsi

Les Belles Lettres

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Par quelle anomalie, les Arméniens, qui sont si proches du berceau mésopotamien de l’écriture, ont-ils attendu des millénaires avant de se doter de leur propre alphabet ?
Méprisant une invention qui ne servait à leurs yeux qu’à comptabiliser les impôts des rois et les péchés des hommes, ils jugeaient que l’essentiel doit rester gravé dans le cœur et dans la mémoire.
Avec l’avènement du christianisme, la perspective s’inverse. Pour le pieux religieux Mesrop Machtots, l’oralité est la meilleure alliée du paganisme. Il faut de toute urgence traduire la Bible par écrit. Ainsi les Arméniens deviendront un vrai peuple du Livre, aussi sûr des promesses de Dieu que l’ancien Israël. Simple parler local, l’arménien se haussera d’un coup au niveau des plus grandes langues de culture et l’Arménie recouvrera son unité spirituelle.
Selon Korioun, disciple de la première heure, le nouvel alphabet, créé en 405, est le fruit d’une théophanie, comparable au don de la Loi sur le Sinaï. Huit siècles plus tard, quand Vardan compose son Panégyrique, Machtots, son protecteur le patriarche Sahak et leurs nombreux disciples sont devenus des héros de légende. On les nomme les Saints Traducteurs, que l’Église fête tous les ans.
Privilège exclusif des Hébreux et des Arméniens, les lettres « données par Dieu », garantissent, contre le paganisme et les hérésies, la survie de la Vérité révélée jusqu’à la consommation des temps. Cet échange multiséculaire, entre histoire, mémoire et fins dernières, révèle les profondes racines du christianisme arménien, nourri de l’héritage patristique et judéo-hellénistique.
Deux textes, écrits à 800 ans d’intervalle, célébrant l’inventeur de l’alphabet arménien, qui fit de l’arménien une langue de culture et des Arméniens, un peuple du Livre.
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