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Format
Broché
EAN13
9782748903874
ISBN
978-2-7489-0387-4
Éditeur
Agone
Date de publication
Collection
Mémoires sociales
Nombre de pages
536
Dimensions
21 x 12 x 0,1 cm
Poids
1 g
Langue
français

Les révoltés de La Courtine

Histoire du corps expéditionnaire russe en France (1916-1920)

De

Agone

Mémoires sociales

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  • Vendu par Librariá occitana
    25.00

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En 1917, à 6 000 kilomètres à l’Ouest de Pétrograd, deux brigades de soldats Russes prennent, à leur manière, une part active dans la révolution.
« L’histoire du corps expéditionnaire russe se situe à la croisée de l’histoire des relations franco-russes, des mutineries et de la révolution de 1917. Comment la révolution a-t-elle pu se frayer un chemin jusque dans les tranchées, loin de l’agitation politique de la Russie, apparemment hors de portée de la propagande bolchévique ? Par quels canaux cette « contagion » a-t-elle innervé l’ensemble du corps expéditionnaire ? Comment est-on passé, d’une “troupe d’élite” dont les hommes et les officiers avaient été sélectionnés avec un soin tout particulier, à la plus importante mutinerie survenue sur le front occidental ? »
En 1915, alors que la guerre s’est enlisée, le gouvernement français prend la chair à canon partout où elle se trouve. L’empire colonial y pourvoit largement, mais c’est encore insuffisant. Paris forme alors le projet de puiser dans les immenses réserves d’hommes de l’allié russe, en échange de quelques livraisons d’armes. C’est un faible apport militaire, mais un magnifique outil de célébration de l’« amitié franco-russe » – jusqu’au moment où la contagion révolutionnaire vient briser les rêves de la propagande.
Les deux brigades, arrivées en France en 1916, accueillent la nouvelle de la révolution de février dans le plus grand enthousiaste. La détestation du tsar est unanime parmi les hommes. Après le désastre de l’offensive Nivelle dans laquelle elles sont jetées en avril, les brigades se mutinent et exigent leur rapatriement. Elles sont retirées du front, internées à La Courtine, mais rien n’y fait : l’agitation persiste. Elle sera durement réprimée.
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