- Format
- Broché
- EAN13
- 9782840497752
- ISBN
- 978-2-84049-775-2
- Éditeur
- Séguier
- Date de publication
- 2019
- Collection
- L'Indéfinie
- Nombre de pages
- 608
- Dimensions
- 21 x 15 x 2,9 cm
- Poids
- 700 g
- Langue
- français
Autre version disponible
L’épopée tragique et visionnaire de l’anti-Schwarzenegger… et du rêve américain.
« Il se demandait à quoi devait ressembler un roman du bodybuilding ? À quoi
ressemblerait une prose sous stéroïdes ? Gonflée, boursouflée, hypertrophiée ? À la fois
ronde et tendue, symétrique et structurée ? Ou bien répétitive et crescendo ? Toute en
puissance lourde ou à l’inverse, en mouvements rapides et légers, contrôlés ? Nue ?
Après avoir fait un texte de son corps, écrit avec ses muscles et sa chair un poème de la
force virile, il lui fallait trouver le langage qui écrirait le roman du corps. »
Entre 1975 et 1985, dans le monde entier, Mike Mentzer incarna l’homme idéal – un
corps spectaculaire, en ce qu’il joignait la perfection des formes classiques et la
promesse d’une surhumanité nouvelle. Il fut l’un des monstres sacrés d’une jeune
discipline, le bodybuilding. Avec cette faculté inédite d’être aussi écrivain, théoricien et
philosophe. Aujourd’hui encore, ils sont des milliers à tenter de percer son énigme, à
vouloir comprendre pourquoi Arnold Schwarzenegger jura sa perte – et même, s’il en fut
la cause. Monsieur Amérique nous fait entrer dans la peau de ce personnage hors du
commun pour conter son épopée et celle d’un pays en crise. C’est un roman du masculin,
construit et déconstruit, de la chair et de la fonte, un roman du rêve américain et du
crépuscule qu’il portait, peut-être, déjà, en germe.
« Il se demandait à quoi devait ressembler un roman du bodybuilding ? À quoi
ressemblerait une prose sous stéroïdes ? Gonflée, boursouflée, hypertrophiée ? À la fois
ronde et tendue, symétrique et structurée ? Ou bien répétitive et crescendo ? Toute en
puissance lourde ou à l’inverse, en mouvements rapides et légers, contrôlés ? Nue ?
Après avoir fait un texte de son corps, écrit avec ses muscles et sa chair un poème de la
force virile, il lui fallait trouver le langage qui écrirait le roman du corps. »
Entre 1975 et 1985, dans le monde entier, Mike Mentzer incarna l’homme idéal – un
corps spectaculaire, en ce qu’il joignait la perfection des formes classiques et la
promesse d’une surhumanité nouvelle. Il fut l’un des monstres sacrés d’une jeune
discipline, le bodybuilding. Avec cette faculté inédite d’être aussi écrivain, théoricien et
philosophe. Aujourd’hui encore, ils sont des milliers à tenter de percer son énigme, à
vouloir comprendre pourquoi Arnold Schwarzenegger jura sa perte – et même, s’il en fut
la cause. Monsieur Amérique nous fait entrer dans la peau de ce personnage hors du
commun pour conter son épopée et celle d’un pays en crise. C’est un roman du masculin,
construit et déconstruit, de la chair et de la fonte, un roman du rêve américain et du
crépuscule qu’il portait, peut-être, déjà, en germe.
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