- Format
- Broché
- EAN13
- 9782729709556
- ISBN
- 978-2-7297-0955-6
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 09/01/2020
- Collection
- ESTHETIQUE ET R
- Nombre de pages
- 419
- Dimensions
- 21,5 x 14 x 2,3 cm
- Poids
- 530 g
- Langue
- français
Un langage investi
Rhétorique et poésie lyrique dans le long xviiie siècle britannique
De Catherine Bois
Presses Universitaires de Lyon
Esthetique Et R
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Vendu par Librairie La Promesse de l'aube30.00
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À la croisée de l'esthétique, de l'histoire du langage et de l'histoire des idées, l'étude de Catherine Bois porte
sur l'évolution de la poésie lyrique en Grande-Bretagne au cours du long XVIIIe siècle (période qui va de la
Glorieuse Révolution, 1688-1689, à la bataille de Waterloo, 1815). Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle,
sous l'influence des travaux des philosophes empiristes et des théoriciens du sublime, une partie de l'ancienne
rhétorique se recompose, à travers le questionnement des figures, en une nouvelle « poétique des
passions » de laquelle sortira le « premier romantisme ».
Pour comprendre cette évolution, cette étude nous fait voir les connexions denses et complexes qui, dans
les textes littéraires et critiques, lient langage, raison et passion en un réseau où se réarticulent des enjeux
rhétoriques essentiels depuis l'Antiquité. Pour Catherine Bois, le langage lyrique investi par l'affect conserve,
tout en les modifiant, certains usages et principes de la rhétorique générale. Organisé chronologiquement,
l'ouvrage se divise en deux parties : les deux premiers chapitres présentent les sources théoriques de l'analyse
; les trois derniers traitent de la poésie qui peut les illustrer (chez Thomas Gray, William Collins, William
Blake, William Wordsworth et Samuel Taylor Coleridge).
sur l'évolution de la poésie lyrique en Grande-Bretagne au cours du long XVIIIe siècle (période qui va de la
Glorieuse Révolution, 1688-1689, à la bataille de Waterloo, 1815). Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle,
sous l'influence des travaux des philosophes empiristes et des théoriciens du sublime, une partie de l'ancienne
rhétorique se recompose, à travers le questionnement des figures, en une nouvelle « poétique des
passions » de laquelle sortira le « premier romantisme ».
Pour comprendre cette évolution, cette étude nous fait voir les connexions denses et complexes qui, dans
les textes littéraires et critiques, lient langage, raison et passion en un réseau où se réarticulent des enjeux
rhétoriques essentiels depuis l'Antiquité. Pour Catherine Bois, le langage lyrique investi par l'affect conserve,
tout en les modifiant, certains usages et principes de la rhétorique générale. Organisé chronologiquement,
l'ouvrage se divise en deux parties : les deux premiers chapitres présentent les sources théoriques de l'analyse
; les trois derniers traitent de la poésie qui peut les illustrer (chez Thomas Gray, William Collins, William
Blake, William Wordsworth et Samuel Taylor Coleridge).
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