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Format
Broché
EAN13
9782841749492
ISBN
978-2-84174-949-2
Éditeur
Kimé
Date de publication
Nombre de pages
224
Dimensions
21 x 14,5 x 0,1 cm
Poids
257 g
Langue
français

Hannah Arendt, la révolution et les droits de l'homme

Kimé

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L’essai De la révolution (1963) représente, après Condition de l’homme moderne et La crise de la culture, le troisième ouvrage de la série dans laquelle Hannah Arendt expose le nouveau paradigme du politique qu’elle entend développer. Il s’agit également de proposer un nouveau paradigme de la révolution. Arendt se propose de tirer les leçons de l’histoire en opposant ce qu’elle nomme le «désastre» de la Révolution française aux leçons d’une révolution supposée réussie, la « Déclaration des droits » américaine.
Il importe donc qu’historiens et philosophes analysent conjointement la façon dont Arendt envisage les Révolutions américaine et française et se détermine par rapport à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et la remise en cause de celle-ci dans la pensée contre-révolutionnaire d’Edmund Burke. Il s’agit également de voir la place qu’Arendt attribue au peuple dans ces processus et dans quel esprit elle se réfère, dans le dernier chapitre de son essai, aux « conseils » révolutionnaires.
La formule arendtienne du « droit à avoir des droits » amorce-t-elle, comme certains le soutiennent aujourd’hui, un tournant politique dans la considération des droits de l’homme ? Ne représente-t-elle pas une machine de guerre contre la notion même de droit naturel, qui se trouve au fondement de ces droits ? Dès lors, que reste-t-il de l’idée d’humanité dans la perspective construite par Arendt?
Il s’agira de montrer que dans le contexte de la Guerre froide, Hannah Arendt a pu élaborer, dans ses essais de théorie politique, un nouveau paradigme du politique et de la révolution au prix d’une instrumentalisation de l’histoire et d’une mise en pièce de l’idée d’humanité.
L’essai De la révolution (1963) représente, après Condition de l’homme moderne et La crise de la culture, le troisième ouvrage de la série dans laquelle Hannah Arendt expose le nouveau paradigme du politique qu’elle entend développer. Il s’agit également de proposer un nouveau paradigme de la révolution. Arendt se propose de tirer les leçons de l’histoire en opposant ce qu’elle nomme le «désastre» de la Révolution française aux leçons d’une révolution supposée réussie, la « Déclaration des droits » américaine.
Il importe donc qu’historiens et philosophes analysent conjointement la façon dont Arendt envisage les Révolutions américaine et française et se détermine par rapport à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et la remise en cause de celle-ci dans la pensée contre-révolutionnaire d’Edmund Burke. Il s’agit également de voir la place qu’Arendt attribue au peuple dans ces processus et dans quel esprit elle se réfère, dans le dernier chapitre de son essai, aux « conseils » révolutionnaires.
La formule arendtienne du « droit à avoir des droits » amorce-t-elle, comme certains le soutiennent aujourd’hui, un tournant politique dans la considération des droits de l’homme ? Ne représente-t-elle pas une machine de guerre contre la notion même de droit naturel, qui se trouve au fondement de ces droits ? Dès lors, que reste-t-il de l’idée d’humanité dans la perspective construite par Arendt?
Il s’agira de montrer que dans le contexte de la Guerre froide, Hannah Arendt a pu élaborer, dans ses essais de théorie politique, un nouveau paradigme du politique et de la révolution au prix d’une instrumentalisation de l’histoire et d’une mise en pièce de l’idée d’humanité.
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