- Format
- Broché
- EAN13
- 9782246824916
- ISBN
- 978-2-246-82491-6
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 19/08/2020
- Collection
- Littérature Française
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 1,8 cm
- Poids
- 280 g
- Langue
- français
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- État de l'exemplaire
- Occasion - Très Bon Etat - Grasset GF - 2020 - 9782246824916 - Grand Format
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Pierre ne demandait pas la lune, juste un bout. Avec sa femme, Louise, leur fils Geoffroy et son amie Djamila, ils vont manquer de tout perdre. Et puis, à défaut de lune, choisir la vie, aller vers la lumière.
A l’aube d’un matin de novembre, dans le Nord de la France, un groupe de copains se poste sur un rond-point et décide de l’occuper. Parmi eux, Pierre, vigile à mi-temps dans un supermarché après un licenciement, exprime enfin une colère longtemps contenue. Au fil des journées de mobilisation, le fossé se creuse avec sa femme, infirmière en soins palliatifs, et Geoffroy, leur fils de treize ans, garçon singulier qui lui a toujours fait peur. Un fils qui refuse d’être touché, classe tout par couleur, compte la taille exacte de ses foulées, et retient tout ce qu’il lit, en silence. Quand Pierre l’oblige à jeter un cocktail molotov sur un bâtiment public, Louise le quitte, épuisée par la violence de son mari et déterminée à protéger Geoffroy.
Le garçon est différent, isolé, rejeté par les jeunes du collège et du quartier. Seule Djamila, quinze ans, est fascinée par son invraisemblable mémoire, ses manies, sa candeur de petit prince venu d’ailleurs. Un lien se noue, qui entraîne bientôt les deux adolescents sur le territoire inconnu de l’amour et les conduit à se réfugier dans la forêt, à l’abri de la violence du monde. Homme des bois solitaire et généreux, Hagop leur apprend les noms des arbres et les chants des oiseaux, faisant de sa cabane un refuge accueillant.
Peinture sociale, histoires d’amour et roman initiatique,
Un jour viendra couleur d’orange tisse magistralement le drame de ses personnages. Grégoire Delacourt nous entraîne au rythme haletant d’une écriture habitée par l’urgence vitale de ses héros, leurs contradictions, leurs désirs et leurs peurs. La rage de Pierre, le don de soi de Louise, la singularité de Geoffroy, l’oppression subie par Djamila et le retrait du monde d’Hagop, autant de luttes qui s’entrechoquent puis se rejoignent. Car selon les mots d’Aragon « Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange (…) Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche »… Poignant et lumineux.
A l’aube d’un matin de novembre, dans le Nord de la France, un groupe de copains se poste sur un rond-point et décide de l’occuper. Parmi eux, Pierre, vigile à mi-temps dans un supermarché après un licenciement, exprime enfin une colère longtemps contenue. Au fil des journées de mobilisation, le fossé se creuse avec sa femme, infirmière en soins palliatifs, et Geoffroy, leur fils de treize ans, garçon singulier qui lui a toujours fait peur. Un fils qui refuse d’être touché, classe tout par couleur, compte la taille exacte de ses foulées, et retient tout ce qu’il lit, en silence. Quand Pierre l’oblige à jeter un cocktail molotov sur un bâtiment public, Louise le quitte, épuisée par la violence de son mari et déterminée à protéger Geoffroy.
Le garçon est différent, isolé, rejeté par les jeunes du collège et du quartier. Seule Djamila, quinze ans, est fascinée par son invraisemblable mémoire, ses manies, sa candeur de petit prince venu d’ailleurs. Un lien se noue, qui entraîne bientôt les deux adolescents sur le territoire inconnu de l’amour et les conduit à se réfugier dans la forêt, à l’abri de la violence du monde. Homme des bois solitaire et généreux, Hagop leur apprend les noms des arbres et les chants des oiseaux, faisant de sa cabane un refuge accueillant.
Peinture sociale, histoires d’amour et roman initiatique,
Un jour viendra couleur d’orange tisse magistralement le drame de ses personnages. Grégoire Delacourt nous entraîne au rythme haletant d’une écriture habitée par l’urgence vitale de ses héros, leurs contradictions, leurs désirs et leurs peurs. La rage de Pierre, le don de soi de Louise, la singularité de Geoffroy, l’oppression subie par Djamila et le retrait du monde d’Hagop, autant de luttes qui s’entrechoquent puis se rejoignent. Car selon les mots d’Aragon « Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange (…) Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche »… Poignant et lumineux.
© Éditions Grasset
Commentaires des libraires
Fresque sociale colorée
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