- Format
- Broché
- EAN13
- 9791023904260
- ISBN
- 979-10-239-0426-0
- Éditeur
- Capricci
- Date de publication
- 20/11/2020
- Collection
- PREMIERE COLLEC
- Nombre de pages
- 338
- Dimensions
- 19 x 12,2 x 2,7 cm
- Poids
- 376 g
- Langue
- français
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
Autre version disponible
Gena Rowlands habite deux mondes : celui des films de John Cassavetes, et celui, plus méconnu et presque antagonique, de la télévision américaine dont elle fut une présence familière depuis les années 1950. Ce livre retrace sa carrière, explore son jeu ébréché, raconte une vie d’actrice à la manière d’un roman à plusieurs strates.
C’est le roman d’un décor, celui de l’Amérique d’après-guerre et des événements qui la traversent : la construction des banlieues résidentielles, l’aliénation des femmes au foyer, les classes moyennes, la puissance normative de la télévision, le conformisme social.
C’est aussi le roman d’un couple qui, face à ce décor, en a construit un autre, un havre où résister et faire exister ses obsessions. Rowlands et Cassavetes se sont épuisés à réconcilier ce qui, spontanément, est dissocié : l’intransigeance artistique et l’industrie, la vie affective et les tournages, la poursuite du bonheur et une lucidité implacable, la maison et le monde.
C’est, enfin, le roman d’une actrice qui a consacré son art à raconter une autre histoire des femmes où l’échec est plus transmissible que les victoires. Film après film, Gena Rowlands n’a cessé de creuser des tunnels, d’installer des scènes pour jouer le grand spectacle fatigué de la féminité.
Murielle Joudet est critique de cinéma. Elle a précédemment publié Isabelle Huppert, Vivre ne nous regarde pas (Capricci, 2018) et coécrit Hitchcock, La Totale (E/P/A, 2019).
C’est le roman d’un décor, celui de l’Amérique d’après-guerre et des événements qui la traversent : la construction des banlieues résidentielles, l’aliénation des femmes au foyer, les classes moyennes, la puissance normative de la télévision, le conformisme social.
C’est aussi le roman d’un couple qui, face à ce décor, en a construit un autre, un havre où résister et faire exister ses obsessions. Rowlands et Cassavetes se sont épuisés à réconcilier ce qui, spontanément, est dissocié : l’intransigeance artistique et l’industrie, la vie affective et les tournages, la poursuite du bonheur et une lucidité implacable, la maison et le monde.
C’est, enfin, le roman d’une actrice qui a consacré son art à raconter une autre histoire des femmes où l’échec est plus transmissible que les victoires. Film après film, Gena Rowlands n’a cessé de creuser des tunnels, d’installer des scènes pour jouer le grand spectacle fatigué de la féminité.
Murielle Joudet est critique de cinéma. Elle a précédemment publié Isabelle Huppert, Vivre ne nous regarde pas (Capricci, 2018) et coécrit Hitchcock, La Totale (E/P/A, 2019).
S'identifier pour envoyer des commentaires.