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Format
Broché
EAN13
9782378481995
ISBN
978-2-37848-199-5
Éditeur
Camion blanc
Date de publication
Nombre de pages
373
Poids
374 g
Langue
français

Dico Who

D'"anyway, anyhow, anywhere" à "who are you ?"

De

Camion blanc

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Les Who s'étaient taillé des costards dans l'Union Jack. De vrais dandies de King's Road ou de Carnaby Street, avant que ces lieux ne deviennent des coins à touristes. L'âme du groupe, c'était Pete Townshend, le guitariste et le compositeur. Roger Daltrey, c'était le chanteur. A la basse, John Entwistle, une autre pointure. À la batterie, un Électron libre, avec un E majuscule, Keith Moon. En 1965, « My Generation », c'est un hymne de jeunes rebelles, avec des paroles agressives mais jouissives. Les adultes ne pouvaient pas les voir, tout cela parce qu'ils se baladaient dans le quartier. Douze ans plus tard, le brûlot des Sex Pistols, « God Save The Queen » apparaît comme un remake de « My Generation », tout aussi rebelle, tout aussi polémique. Les Who se lanceront dans l'opéra-rock, Tommy, l'histoire d'un ado qu'un traumatisme profond a rendu sourd, muet, aveugle. Ils se risqueront aussi dans des carrières solos. Celle de Roger Daltrey n'a pas fait long feu. Il était fait pour interpréter les morceaux des Who. John Entwistle est un parolier intéressant, mais ses textes hésitent entre le cynisme et l'humour noir. Dans ses albums solos il se lâche complètement. Il prend plaisir à raconter les histoires les plus saugrenues, avec son ironie mordante. Quant à Pete Townshend, si sa carrière solo n'a jamais vraiment décollé, c'est qu'il a donné dans tous les travers de l'époque, la drogue, l'alcool, le mysticisme. Pete Townshend avoue que les Who, c'étaient des gamins arrogants, mais pas eux seulement. Leur public aussi. Cette génération de baby-boomers n'a pas toujours été très glorieuse. C'étaient souvent des gamins mal élevés, imbus d'eux-mêmes. Le fameux Swinging London est vite retombé en poussière. But The Kids Are Alright, c'est bien connu. Pete Townshend n'est pas dupe un seul instant. « Toute cette musique doit disparaître ». Que restera-t-il des fameuses Sixties, du rock, de la musique pop en général, dans un siècle ou deux, ou même dans quelques décennies ? Deux ou trois refrains, et encore ? « Hey Jude » des Beatles, ou le riff de « Satisfaction » des Rolling Stones, comme « Le Beau Danube Bleu » a surnagé, un peu par hasard, au milieu de tant de valses de Vienne que l'on a définitivement oubliées ?
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