- EAN13
- 9782930344140
- ISBN
- 978-2-930344-14-0
- Éditeur
- Presses Universitaires du Louvain
- Date de publication
- 08/2005
- Collection
- Thèses de l'École polytechnique de Louvain
- Nombre de pages
- 343
- Dimensions
- 16 x 4,9 cm
- Poids
- 551 g
- Langue
- français
Organisation, régulation et efficacité économique du système d’intermédiation financière en Afrique
André Nsabimana
Presses Universitaires du Louvain
Thèses de l'École polytechnique de Louvain
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Cette thèse a pour objet de montrer que la configuration du système
d’intermédiation financière affecte considérablement son efficacité en termes
de collecte et d’allocation des ressources. L’analyse de l’incidence des
réformes du secteur financier africain montre que le degré de profondeur
financière et la gamme de produits financiers sont restés faibles.
L’organisation spatiale de l’offre bancaire et l’importance des coûts de
transaction sont à l’origine de cette faiblesse du niveau d’intermédiation
financière. De plus, les asymétries d’information réciproques qui
caractérisent l’activité d’intermédiation, d’une part, et un niveau élevé de
concentration du secteur bancaire, d’autre part, ont contribué à la hausse des
marges d’intermédiation et à la faible diversification des produits
financiers.
L’étude du secteur de microfinance a permis de montrer les contributions
possibles des mécanismes de régulation interne basés sur le groupe, la
proximité et la confiance sur les coûts de sélection et de surveillance des
emprunteurs. Ces mécanismes et les caractéristiques industrielles des
institutions bancaires et de microfinance sont à l’origine des économies
d’envergure et des économies d’échelle. Ces caractéristiques et la présence de
nombreuses barrières à l’entrée et à la sortie entravent la contestabilité du
marché bancaire et expliquent l’inefficacité des politiques qui encouragent la
multiplication du nombre des institutions dans le secteur de la microfinance.
Dans ce contexte, la mise en place d’un dispositif de régulation basé sur le
mécanisme de concurrence fictive permet une plus grande articulation entre le
secteur bancaire et celui de la microfinance. Ce mécanisme, en intégrant les
objectifs macroéconomiques et des contraintes de participation et d’incitation
dans un paquet d’instruments soumis à la concurrence du marché, conduit à une
plus grande efficacité du secteur financier et à l’élargissement de la surface
d’intermédiation.
d’intermédiation financière affecte considérablement son efficacité en termes
de collecte et d’allocation des ressources. L’analyse de l’incidence des
réformes du secteur financier africain montre que le degré de profondeur
financière et la gamme de produits financiers sont restés faibles.
L’organisation spatiale de l’offre bancaire et l’importance des coûts de
transaction sont à l’origine de cette faiblesse du niveau d’intermédiation
financière. De plus, les asymétries d’information réciproques qui
caractérisent l’activité d’intermédiation, d’une part, et un niveau élevé de
concentration du secteur bancaire, d’autre part, ont contribué à la hausse des
marges d’intermédiation et à la faible diversification des produits
financiers.
L’étude du secteur de microfinance a permis de montrer les contributions
possibles des mécanismes de régulation interne basés sur le groupe, la
proximité et la confiance sur les coûts de sélection et de surveillance des
emprunteurs. Ces mécanismes et les caractéristiques industrielles des
institutions bancaires et de microfinance sont à l’origine des économies
d’envergure et des économies d’échelle. Ces caractéristiques et la présence de
nombreuses barrières à l’entrée et à la sortie entravent la contestabilité du
marché bancaire et expliquent l’inefficacité des politiques qui encouragent la
multiplication du nombre des institutions dans le secteur de la microfinance.
Dans ce contexte, la mise en place d’un dispositif de régulation basé sur le
mécanisme de concurrence fictive permet une plus grande articulation entre le
secteur bancaire et celui de la microfinance. Ce mécanisme, en intégrant les
objectifs macroéconomiques et des contraintes de participation et d’incitation
dans un paquet d’instruments soumis à la concurrence du marché, conduit à une
plus grande efficacité du secteur financier et à l’élargissement de la surface
d’intermédiation.
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