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“Je suis arrivé par la douleur à la joie”, écrit le poète José Hierro. De
chambres d’hôtel en aéroports, assailli par une profusion de souvenirs, Manuel
Vilas poursuit la mise à nu de son narrateur. Il orchestre la symphonie de la
mémoire et enrichit son tableau de nouveaux motifs comme celui de
l’allégresse. Toujours entouré de ses musiciens, ombres de son passé, en
dialogue incessant avec les doubles de ses fantômes, auxquels il ajoute Arnold
(pour Schönberg), sa part sombre, son ange de la dépression. Le passé coule
partout, vague sans cesse rabattue, il est dans les machines à presser les
oranges, dans les chemises jamais assez blanches, dans les cours d’eau, comme
sous le sol que l’on foule. “La joie venait toujours après la peine”, chante
Apollinaire, Alegría tend résolument du côté de la lumière et Manuel Vilas
offre, après Ordesa, un grand livre solaire. Son audace littéraire et sa
capacité à transfigurer l’intime en universel le désignent comme un de nos
écrivains contemporains majeurs.
chambres d’hôtel en aéroports, assailli par une profusion de souvenirs, Manuel
Vilas poursuit la mise à nu de son narrateur. Il orchestre la symphonie de la
mémoire et enrichit son tableau de nouveaux motifs comme celui de
l’allégresse. Toujours entouré de ses musiciens, ombres de son passé, en
dialogue incessant avec les doubles de ses fantômes, auxquels il ajoute Arnold
(pour Schönberg), sa part sombre, son ange de la dépression. Le passé coule
partout, vague sans cesse rabattue, il est dans les machines à presser les
oranges, dans les chemises jamais assez blanches, dans les cours d’eau, comme
sous le sol que l’on foule. “La joie venait toujours après la peine”, chante
Apollinaire, Alegría tend résolument du côté de la lumière et Manuel Vilas
offre, après Ordesa, un grand livre solaire. Son audace littéraire et sa
capacité à transfigurer l’intime en universel le désignent comme un de nos
écrivains contemporains majeurs.
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