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La Mort de Virgile
Format
Poche
EAN13
9782070221530
ISBN
978-2-07-022153-0
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
L'Imaginaire (65)
Nombre de pages
448
Dimensions
19 x 13 x 2,5 cm
Poids
430 g
Langue
français
Langue d'origine
allemand

La Mort de Virgile

De

Traduit par

Gallimard

L'Imaginaire

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Offres

  • Vendu par Librairie Guillaume Budé
    17.00

Virgile est mort à l'âge de cinquante et un ans, à Brindisi, le 21 septembre 19 av. J.-C., au retour d'un voyage en Grèce où il avait contracté la malaria. Déçu par son temps, il avait voulu, au cours de ses derniers jours, détruire le manuscrit de L'Enéide.

Tels sont les faits historiques qui ont servi de point de départ à l'ouvrage d'Hermann Broch, vaste méditation lyrique où les rêves du poète à l'approche de la mort se mêlent, dans le flux d'un monologue intérieur, aux ultimes conversations qu'il a avec ses amis.

Le livre s'ouvre sur la vision de la flotte romaine entrant dans le port de Brindisi. Le poète, déjà moribond, se trouve à bord d'un des vaisseaux. Porté à travers les rues misérables de la ville, Virgile arrive au palais impérial où il va lutter une nuit et un jour contre la mort. C'est là le premier «mouvement» du livre, «l'Eau», comparable à celui d'une symphonie. Le second mouvement, intitulé «le Feu», nous entraîne dans les régions de l'horreur et de la peur où s'abîme l'esprit du poète. Nous vivons la grande tentation qui s'offre à lui : brûler L'Enéide.

Avec le jour se lève le troisième mouvement, «la Terre» : Virgile reçoit ses amis, l'empereur Auguste notamment, qui obtient que L'Enéide soit sauvée. Le dernier mouvement, «l'Air», nous plonge dans les affres de l'agonie du poète.

La Mort de Virgile, par sa facture poétique et sa conception symphonique, évoque La Tentation de saint Antoine ou encore Moby Dick, mais c'est aux grands écrivains de l'Antiquité, à l'auteur de L'Enéide lui-même qu'il met en scène, à Platon à la fois philosophe et poète, que l'écrivain allemand a voulu se mesurer.

Cet ouvrage a paru pour la première fois en 1945.
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Commentaires des libraires

Conseillé par (Librairie Dialogues)
13 mars 2007

On ne lit plus Hermann Broch aujourd'hui dont Kundera écrit pourtant et à juste titre tant de bien. Plus courte que la trilogie des "Somnambules" "La mort de Virgile" est tenue pour son oeuvre majeure. C'est un roman assez difficile ...

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