François Boisrond
monographie
De Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Villa Tamaris, Espace Jacques Villeglé
Dirigé par Jean-Marie Bénézet
Actes Sud
Arts
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Vendu par Librairie de l'Avenue
- Description
- In-4 relié 28,6 cm sur 22,4. 312 pages. Très bon état d’occasion
- État de l'exemplaire
- TBE
- Taille
- in-4°
- Reliure
- Couverture rigide
34.00 (Occasion)
Fils des cinéastes Michel Boisrond et Annette Wademant, François Boisrond se forme
à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, où il rencontre Hervé Di
Rosa et Robert Combas. En 1981, il propose à son ami et critique d'art Bernard
Lamarche-Vadel de présenter leur travail, auquel s'associe Rémi Blanchard. Cette exposition
dans un appartement marque le point de départ du mouvement baptisé peu
après par Ben Vautier "Figuration libre". Ces quatre artistes, épris de culture populaire,
bande dessinée, musique punk, télévision, bousculent quelque peu le paysage artistique,
où l'art minimal, l'art abstrait et l'art conceptuel tiennent le haut du pavé.
Chacun joue sa partition. Combas, celle d'un art brut fourmillant de personnages, Di
Rosa celle de super-héros et super-loosers, tous deux dans un style proche du graffiti.
Blanchard s'évade avec un expressionnisme dans un univers de contes et légendes,
tandis que Boisrond peint ce qui l'entoure : quotidien, atelier, appartement, vacances,
rue. Il se met souvent en scène dans un style très graphique aux couleurs et aux traits
francs, dans des oeuvres où se mêlent scènes de vie, visages et paysages. En 1984, une
exposition au musée d'Art moderne de la Ville de Paris les présente aux côtés d'artistes
new-yorkais de même expression : Jean-Michel Basquiat, Kenny Scharf, Keith Haring.
Le travail de Boisrond le conduit de l'acrylique à l'huile, et d'une expression graphique
à une recherche savante sur la valeur des couleurs. Son dessin passe d'un trait épais
détourant des aplats à un ensemble de traits et points comme une peinture pointilliste
aux larges touches. Puis le trait disparaît et seule la peinture fait forme. La superposition
d'images, comme en photographie, apparaît plus tard pour des oeuvres mêlant
références aux grands maîtres et scènes du quotidien.
Paradoxalement, cet artiste, qui ne s'est jamais aventuré sur d'autres terrains que celui
de la peinture, a toujours utilisé les nouvelles technologies pour réaliser son oeuvre :
des premières et volumineuses palettes graphiques aux premiers appareils photographiques
numériques, en passant par les logiciels permettant aujourd'hui un travail
mathématique sur la valeur des couleurs, et ce, pour des sujets quotidiens.
C'est ce parcours riche et singulier que cette monographie cherche à faire partager par
un ensemble important de reproductions d'oeuvres de 1978 à 2011, un essai du critique
d'art Harry Bellet et un long entretien entre Robert Bonaccorsi, directeur de la Villa
Tamaris, et François Boisrond pour un déroulé chronologique de l'oeuvre de cet artiste.
à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, où il rencontre Hervé Di
Rosa et Robert Combas. En 1981, il propose à son ami et critique d'art Bernard
Lamarche-Vadel de présenter leur travail, auquel s'associe Rémi Blanchard. Cette exposition
dans un appartement marque le point de départ du mouvement baptisé peu
après par Ben Vautier "Figuration libre". Ces quatre artistes, épris de culture populaire,
bande dessinée, musique punk, télévision, bousculent quelque peu le paysage artistique,
où l'art minimal, l'art abstrait et l'art conceptuel tiennent le haut du pavé.
Chacun joue sa partition. Combas, celle d'un art brut fourmillant de personnages, Di
Rosa celle de super-héros et super-loosers, tous deux dans un style proche du graffiti.
Blanchard s'évade avec un expressionnisme dans un univers de contes et légendes,
tandis que Boisrond peint ce qui l'entoure : quotidien, atelier, appartement, vacances,
rue. Il se met souvent en scène dans un style très graphique aux couleurs et aux traits
francs, dans des oeuvres où se mêlent scènes de vie, visages et paysages. En 1984, une
exposition au musée d'Art moderne de la Ville de Paris les présente aux côtés d'artistes
new-yorkais de même expression : Jean-Michel Basquiat, Kenny Scharf, Keith Haring.
Le travail de Boisrond le conduit de l'acrylique à l'huile, et d'une expression graphique
à une recherche savante sur la valeur des couleurs. Son dessin passe d'un trait épais
détourant des aplats à un ensemble de traits et points comme une peinture pointilliste
aux larges touches. Puis le trait disparaît et seule la peinture fait forme. La superposition
d'images, comme en photographie, apparaît plus tard pour des oeuvres mêlant
références aux grands maîtres et scènes du quotidien.
Paradoxalement, cet artiste, qui ne s'est jamais aventuré sur d'autres terrains que celui
de la peinture, a toujours utilisé les nouvelles technologies pour réaliser son oeuvre :
des premières et volumineuses palettes graphiques aux premiers appareils photographiques
numériques, en passant par les logiciels permettant aujourd'hui un travail
mathématique sur la valeur des couleurs, et ce, pour des sujets quotidiens.
C'est ce parcours riche et singulier que cette monographie cherche à faire partager par
un ensemble important de reproductions d'oeuvres de 1978 à 2011, un essai du critique
d'art Harry Bellet et un long entretien entre Robert Bonaccorsi, directeur de la Villa
Tamaris, et François Boisrond pour un déroulé chronologique de l'oeuvre de cet artiste.
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