- Format
- Broché
- EAN13
- 9782729713850
- ISBN
- 978-2-7297-1385-0
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 30/06/2022
- Collection
- SOCIOLOGIE URBA
- Dimensions
- 24 x 15,5 x 1,3 cm
- Poids
- 378 g
- Langue
- français
Ville noire, pays blanc
Habiter et lutter en Guyane française
De Clémence Léobal
Presses Universitaires de Lyon
Sociologie Urba
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Comment habite-t-on les rives du Bas-Maroni, fleuve coulant entre la Guyane française et le Suriname, entre traditions autochtones et politiques urbaines postcoloniales ? C'est à cette question que répond ce passionnant ouvrage.
L'autrice s'est principalement intéressée aux Bushinengués, ethnie majoritaire à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane française, composée des descendants d'esclaves dits marrons, c'est-à-dire s'étant échappés des plantations surinamaises.
Les Bushinengués voient leur manière d'habiter (collective, fluviale, transfrontalière, entre plusieurs maisons en ville et à la campagne, etc.) violemment remise en cause par des politiques urbaines importées de France métropolitaine.
Dans cette bataille pour le logement, ce sont les femmes qui sont en première ligne et ce sont elles que Clémence Léobal a longuement interrogé pour mieux comprendre comment se mettent en place des stratégies de contestation ou au contraire d'obtention de logements sociaux, parfois difficiles à s'approprier.
S'appuyant principalement sur les résultats d'une enquête de terrain très vivante, ce livre propose également de nombreux documents visuels (cartes, plans, parcours de vie, généalogies), ainsi qu'un cahier iconographique de 16 pages en couleurs, afin de permettre au lecteur de s'approcher au plus près de la réalité humaine ici dépeinte.
Si cet ouvrage s'adresse avant tout aux chercheurs.ses et étudiants.es en sociologie et en anthropologie, l'approche intersectionnelle adoptée (croisant les questions de genre, de race et de position sociale) pourra intéresser un plus large public.
L'autrice s'est principalement intéressée aux Bushinengués, ethnie majoritaire à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane française, composée des descendants d'esclaves dits marrons, c'est-à-dire s'étant échappés des plantations surinamaises.
Les Bushinengués voient leur manière d'habiter (collective, fluviale, transfrontalière, entre plusieurs maisons en ville et à la campagne, etc.) violemment remise en cause par des politiques urbaines importées de France métropolitaine.
Dans cette bataille pour le logement, ce sont les femmes qui sont en première ligne et ce sont elles que Clémence Léobal a longuement interrogé pour mieux comprendre comment se mettent en place des stratégies de contestation ou au contraire d'obtention de logements sociaux, parfois difficiles à s'approprier.
S'appuyant principalement sur les résultats d'une enquête de terrain très vivante, ce livre propose également de nombreux documents visuels (cartes, plans, parcours de vie, généalogies), ainsi qu'un cahier iconographique de 16 pages en couleurs, afin de permettre au lecteur de s'approcher au plus près de la réalité humaine ici dépeinte.
Si cet ouvrage s'adresse avant tout aux chercheurs.ses et étudiants.es en sociologie et en anthropologie, l'approche intersectionnelle adoptée (croisant les questions de genre, de race et de position sociale) pourra intéresser un plus large public.
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