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Montrer les violences extrêmes, théoriser, créer, historiciser, muséographier
Format
Broché
EAN13
9782354280611
ISBN
978-2-35428-061-1
Éditeur
Créaphis
Date de publication
Collection
H.COLLECTION
Nombre de pages
354
Dimensions
23,2 x 17,1 x 3,4 cm
Poids
996 g
Langue
français
Code dewey
704.9493036

Montrer les violences extrêmes

théoriser, créer, historiciser, muséographier

De ,

Créaphis

H.Collection

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(Texte provisoire)
Depuis l'année 2014 et la commémoration du centenaire de la Grande Guerre, les violences extrêmes liées à la guerre sont au cour des débats actuels. Comment notre société traite-t-elle de son passé à travers les souvenirs de ses drames ? Comment aborde-t-elle le difficile travail d'historicisation des souffrances causées par les violences des guerres en particulier ? Comment les dire, comment les montrer, peut-on les dire en les montrant ? Le livre Montrer les violences extrêmes est un ouvrage de référence pour l'étude de ces questions à travers quatre chapitres : Théoriser ; Créer ; Historiciser ; Muséographier.
Des fronts militaires aux violences extrêmes contre les civils et aux génocides, cet ouvrage questionne les enjeux posés par différentes expositions, musées ou mémoriaux présentant les violences de guerre. Séries de scénographies contemporaines, d'analyses et d'études des mises en scènes des violences de l'histoire. Comment montre-t-on aujourd'hui les événements du 11 septembre, la Shoah, l'ancienne gare de déportation de Drancy, le camp de Rivesaltes ? Comment historiciser la douleur des guerres mondiales ou du génocide cambodgien ? Peut-on présenter la guerre des siècles passés comme un " art " au Louvre ? Est-il possible de créer à partir de ce qui reste, d'Auschwitz aux poignées de terres rapportées du Viet Nam ? Peut-on faire une théorie de la violence, théoriser l'existence ? Peut-on prétendre partager ce qui relève dans nos sociétés aujourd'hui, la plupart du temps d'un non-vécu ?
La mise en mémoire des violences de guerre construit l'expérience humaine sur la base d'une représentation. Cette opération participe d'une écriture de l'histoire qui, en unissant " les morts au temps des vivants " (Marc Bloch), est aussi constitutive d'une séparation permettant " qu'il y ait ailleurs des vivants " (Michel de Certeau). Entre souvenir et oubli, nous interrogeons le sens de cette écriture en cherchant à accompagner l'interpellation contemporaine à penser l'histoire, le temps qui passe comme ses moments de ruptures. Penser les destructions guerrières, les génocides, les exterminations ou catastrophes, mais également leur retentissement, leur transmission, la résonnance de ces mémoires meurtries pour lesquelles l'apaisement semble échapper. Qu'est-ce que ces histoires cherchent à saisir en montrant ?
Pour tenter de répondre à ces questions, cet ouvrage rassemble les travaux d'artistes, muséographes, scénographes, conservateurs, architectes, historiens, anthropologues et philosophes, autant de confrontations de mots, de sons, de sensations, d'objets et d'images.
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