- Format
- Relié
- EAN13
- 9782914855938
- ISBN
- 978-2-914855-93-8
- Éditeur
- Yoran Embanner
- Date de publication
- 23/05/2012
- Nombre de pages
- 383
- Dimensions
- 25 x 18 x 3,4 cm
- Poids
- 1230 g
Sur les chemins de l'Ankou
Croyances et légendes de la mort en Bretagne
De Daniel Giraudon
Yoran Embanner
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Daniel Giraudon, bien connu pour ses ouvrages sur les traditions populaires de Bretagne , a cette fois enquêté, plus d'un siècle après Anatole le Braz, sur les croyances et légendes de la mort en Bretagne.
Fidèle à sa méthode habituelle, il est allé chercher dans la mémoire des anciens des témoignages inédits, afin d'en savoir plus sur un sujet dominé par un personnage mystérieux et inquiétant, l'Ankou. C'est ainsi que sur les chemins creux et tortueux de la mort, il a rencontré l'homme à la faux et entendu le grincement inquiétant des roues de sa charrette. Il l'a décrit tour à tour comme la Mort personnifiée, comme messager ou pourvoyeur de la Mort. Il a vérifié la dimension humaine de l'Ankou qui côtoie les vivants et va même s'asseoir à leur table.
Il a aussi écouté et remarqué tous les autres signes annonciateurs du trépas, les bruits insolites, le comportement et les cris des animaux, les pressentiments, les rêves prémonitoires, les apparitions, les hallucinations. Il s'est longuement attardé au bord de l'eau avec les lavandières de nuit. Il a croisé dans la pénombre des êtres fantastiques, les uns plus terrifiants que les autres. Il s'est trouvé en présence de cortèges funèbres nocturnes, également de mauvais augure mais qui firent aussi le jeu des fraudeurs de tabac. Il a assisté les âmes en peine dans l'attente d'une délivrance. Il a noté la présence constante des défunts parmi les vivants et le souci permanent de ne pas les mécontenter. Il a encore assisté à certaines veillées mortuaires et constaté que si la mort était source de chagrin, on savait également en parler avec un certain humour.
Ce qui fait l'originalité de cet ouvrage consacré aux traditions populaires relatives à la mort, c'est l'abondance des récits livrés à l'état brut dans la langue maternelle de ceux qui en furent les témoins. La Haute-Bretagne est également présente dans ce légendaire et des rapprochements sont établis avec les pays celtiques outre Manche. L'iconographie reste très proche du texte pour lui donner encore plus de force. Anatole Le Braz avait bien raison de penser qu'il restait encore beaucoup à moissonner en Bretagne sur ce thème de l'Ankou qui, après tout, n'était pas un si mauvais diable que ça.
Fidèle à sa méthode habituelle, il est allé chercher dans la mémoire des anciens des témoignages inédits, afin d'en savoir plus sur un sujet dominé par un personnage mystérieux et inquiétant, l'Ankou. C'est ainsi que sur les chemins creux et tortueux de la mort, il a rencontré l'homme à la faux et entendu le grincement inquiétant des roues de sa charrette. Il l'a décrit tour à tour comme la Mort personnifiée, comme messager ou pourvoyeur de la Mort. Il a vérifié la dimension humaine de l'Ankou qui côtoie les vivants et va même s'asseoir à leur table.
Il a aussi écouté et remarqué tous les autres signes annonciateurs du trépas, les bruits insolites, le comportement et les cris des animaux, les pressentiments, les rêves prémonitoires, les apparitions, les hallucinations. Il s'est longuement attardé au bord de l'eau avec les lavandières de nuit. Il a croisé dans la pénombre des êtres fantastiques, les uns plus terrifiants que les autres. Il s'est trouvé en présence de cortèges funèbres nocturnes, également de mauvais augure mais qui firent aussi le jeu des fraudeurs de tabac. Il a assisté les âmes en peine dans l'attente d'une délivrance. Il a noté la présence constante des défunts parmi les vivants et le souci permanent de ne pas les mécontenter. Il a encore assisté à certaines veillées mortuaires et constaté que si la mort était source de chagrin, on savait également en parler avec un certain humour.
Ce qui fait l'originalité de cet ouvrage consacré aux traditions populaires relatives à la mort, c'est l'abondance des récits livrés à l'état brut dans la langue maternelle de ceux qui en furent les témoins. La Haute-Bretagne est également présente dans ce légendaire et des rapprochements sont établis avec les pays celtiques outre Manche. L'iconographie reste très proche du texte pour lui donner encore plus de force. Anatole Le Braz avait bien raison de penser qu'il restait encore beaucoup à moissonner en Bretagne sur ce thème de l'Ankou qui, après tout, n'était pas un si mauvais diable que ça.
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Commentaires des lecteurs
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