- Format
- Broché
- EAN13
- 9782757403815
- ISBN
- 978-2-7574-0381-5
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 21/06/2012
- Collection
- HIST ET CIVILIS
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,3 cm
- Poids
- 391 g
- Langue
- français
La grande pitié des églises de France
De Maurice Barrès
Édité par Michel Leymarie, Michela Passini
Presses Universitaires du Septentrion
Hist Et Civilis
Autre version disponible
De 1910 à 1914, Barrès mène campagne pour la défense des églises menacées de
ruine. La loi de Séparation de 1905 a des lacunes, le Pape refuse la
constitution d'associations cultuelles, le patrimoine religieux français est
en péril. L'antidreyfusard du tournant du siècle dépasse ici ses engagements
antérieurs et le seul combat clérical. Avec des hommes politiques de
différents bords, des artistes, des critiques et des historiens de l'art, il
œuvre à une prise de conscience de l’opinion publique et à un amendement de la
loi.
N’excluant aucun des divers héritages qui ont façonné l’histoire de la France,
Barrès considère les édifices religieux d’abord comme un « trésor national »
qui constitue « la belle chaîne de l’art français » et doit, à ce titre, être
préservé. C’est pourquoi il propose le classement global de toutes les églises
– y compris les modestes églises de village – bâties avant 1800. Au musée,
institution qui, selon lui, déracine, il préfère le patrimoine agissant in
situ, qui incarne de manière concrète et immédiate la continuité historique de
la nation et permet une adhésion de sentiment.
La grande pitié des églises de France, texte hybride et original – fait de
débats parlementaires, dialogues, lettres ouvertes, articles, méditations
métaphysiques –, est le journal d’une campagne réussie qui a contribué au vote
de la loi de 1913 sur les monuments historiques. Œuvre souvent citée et
pourtant mal connue, elle marque la naissance d’une conscience patrimoniale
nouvelle.
ruine. La loi de Séparation de 1905 a des lacunes, le Pape refuse la
constitution d'associations cultuelles, le patrimoine religieux français est
en péril. L'antidreyfusard du tournant du siècle dépasse ici ses engagements
antérieurs et le seul combat clérical. Avec des hommes politiques de
différents bords, des artistes, des critiques et des historiens de l'art, il
œuvre à une prise de conscience de l’opinion publique et à un amendement de la
loi.
N’excluant aucun des divers héritages qui ont façonné l’histoire de la France,
Barrès considère les édifices religieux d’abord comme un « trésor national »
qui constitue « la belle chaîne de l’art français » et doit, à ce titre, être
préservé. C’est pourquoi il propose le classement global de toutes les églises
– y compris les modestes églises de village – bâties avant 1800. Au musée,
institution qui, selon lui, déracine, il préfère le patrimoine agissant in
situ, qui incarne de manière concrète et immédiate la continuité historique de
la nation et permet une adhésion de sentiment.
La grande pitié des églises de France, texte hybride et original – fait de
débats parlementaires, dialogues, lettres ouvertes, articles, méditations
métaphysiques –, est le journal d’une campagne réussie qui a contribué au vote
de la loi de 1913 sur les monuments historiques. Œuvre souvent citée et
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