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80, Réflexions morales et métaphysiques  sur les religions et sur les connaissances des hommes, Manuscrit clandestin attribuable à Camille Falconet (1671-1762)
Format
Broché
EAN13
9782745358684
ISBN
978-2-7453-5868-4
Éditeur
Honoré Champion
Date de publication
Collection
LPLC
Nombre de pages
714
Dimensions
23,5 x 15,5 cm
Poids
1701 g
Langue
français

80 - Réflexions morales et métaphysiques sur les religions et sur les connaissances des hommes

Manuscrit clandestin attribuable à Camille Falconet (1671-1762)

Honoré Champion

Lplc

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Les Réflexions morales et métaphysiques sont connues d’abord par une lettre signée « Delaube » adressée à Reinier Leers et datée de Lyon du 13 août 1715, qui présente une œuvre philosophique que l’auteur souhaite faire publier. Il existe trois versions manuscrites d’un texte qui correspond à cette présentation. L’enquête porte sur l’identité de l’auteur et permet de remonter au Lyonnais Camille Falconet, éminent « bibliomane » qui s’établit à Paris et fréquente le milieu académique de Jean Terrasson, de Fontenelle et de Malebranche. Cette identification se révèle précieuse dans la généalogie des Réflexions, puisque le père de Camille Falconet, Noël, a été le protégé de Guy Patin : or celui-ci est l’auteur (avec Gabriel Naudé et Pierre Gassendi) du Theophrastus Redivivus (1659), premier traité athée connu composé en France, fondé sur le naturalisme classique (Lucrèce, Cicéron, Plutarque, Sénèque) et moderne (Machiavel, Pomponazzi, Campanella, Vanini). Les Réflexions reprennent de nombreux traits du Theophrastus, mais transforment l’athéisme de souche aristotélicienne de Patin en un spinozisme immatérialiste qui conjugue de manière très originale la métaphysique malebranchiste et le scepticisme de Montaigne. Source inédite et inconnue de Jean-Jacques Rousseau – comme le permettent de penser des témoignages historiques et de nombreux rapprochements textuels – les Réflexions se révèlent ainsi être un texte-clé de l’histoire de la libre pensée aux XVIIe et XVIIIe siècles, témoin de la transition du « libertinage érudit » aux « Lumières radicales ».
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