www.leslibraires.fr
L'Année du cyclisme 1981 -n 8-
EAN13
9782702104262
ISBN
978-2-7021-0426-2
Éditeur
Calmann-Lévy
Date de publication
Collection
Cal-Lévy-France de toujours et d'aujourd'hui
Nombre de pages
222
Dimensions
27 x 22 x 1,5 cm
Poids
1016 g
Code dewey
796
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres

Pierre Chany est né en 1922. Auvergnat bon teint, il a, de bonne heure, la passion du vélo. N'a-t-il pas été, aussi, facteur à Clermont-Ferrand. Il a participé à bon nombre de courses d'amateurs. La guerre lui fait abandonner le cyclisme pour les exercices plus périlleux du maquis. La paix revenue, il troque le mousqueton du 29e régiment de tirailleurs algériens contre le stylo du journaliste. S'affirmant bientôt comme l'un des meilleurs spécialistes de la presse sportive, il devient, en 1953, leader de la rubrique cycliste de L'Equipe . Il passe ainsi le plus clair de son temps dans le sillage des pelotons et dans l'intimité des champions. Il a reçu, en 1967, le Prix Martini, attribué à l'auteur du meilleur article sportif de l'année ; un reportage sur le record du monde de l'heure établi par Ferdinand Bracke. Grand Prix de la littérature sportive en 1972, pour son ouvrage le Tour de France , Pierre Chany est aussi l'auteur d'un premier roman très remarqué, Une longue échappée . Bernard Hinault n'est pas un personnage commun. A ses qualités physiques exceptionnelles, il ajoute un caractère disons très particulier. Il se veut l'ennemi des concessions, et, poussant à l'extrême limite du possible son désir d'indépendance, il peut devenir provocant, voire déconcertant. Il affirme détester Paris-Roubaix, la « plus belle des classiques », mais il n'a eu de cesse de l'inscrire à son palmarès. Il voulait conserver le maillot de champion du monde à Prague, mais il s'est proprement sabordé, victime d'un coup de tête, ou d'une lassitude passagère ; le phénomène n'a pas été totalement élucidé. A propos de sa troisième victoire dans le Tour de France, il n'y aurait pas grand chose à dire, sauf qu'il a écrasé ses adversaires comme peu de champions avaient pu le faire avant lui : est-il trop fort pour les autres ? Ces derniers sont-ils trop faibles ? L'année du cyclisme 1981 ouvre le débat. En Italie, la dualité Moser-Saronni défraie toujours la chronique, émaillée de rebondissements continus, alimentée par une polémique permanente ; et l'ardent Giovanni Battaglin gagne le Giro ! Et puis, on s'interroge sur le rôle exact de Moser dans la phase finale du championnat du monde sur route. A cet égard, l'opinion de Saronni est dépourvue de toute ambiguité ! L'Année du cyclisme 1981 fait le point. Le coup de tonnerre de la saison, ce fut la complète renaissance de Freddy Maertens, une renaissance quasi-miraculeuse et en partie inexpliquée. Hier condamné par tous les observateurs. Maertens est aujourd'hui champion du monde. Il y a sûrement de la magie dans cet extraordinaire retour à la gloire qu'analyse L'Année du cyclisme 1981. D'une autre essence est le succès d'Alain Bondue au championnat du monde de poursuite, succès plein et entier, acquis dans le cadre d'un tournoi mondial où les Allemands de l'Est et les Soviétiques ont encore donné le ton, mais dans lequel l'Amérique améliore lentement ses positions : le cyclisme en 1981, s'est encore avancé sur la route de l'université. L'Année du cyclisme 1981 en témoigne.
S'identifier pour envoyer des commentaires.