- Format
- Broché
- EAN13
- 9782251455884
- ISBN
- 978-2-251-45588-4
- Éditeur
- Belles Lettres
- Date de publication
- 06/09/2024
- Collection
- Mémoires de Guerre
- Nombre de pages
- 230
- Dimensions
- 19 x 12,5 x 0,1 cm
- Poids
- 240 g
- Langue
- français
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Thomas Mann, prix Nobel de littérature 1929, opposant de la première heure au nazisme, s’adresse depuis l’Amérique à ses compatriotes dans 56 messages radiophoniques où il les avertit de la réalité de la guerre en cours et des sombres lendemains qui les attendent s’ils continuent à la soutenir. Polémiste génial, le talent de l’écrivain allemand est éclatant tout au long de ces « Appels aux Allemands », diffusés d’octobre 1940 au 10 mai 1945. Les chroniques de l’auteur de Mort à Venise et de La Montagne magique qui a quitté l’Allemagne dès 1933 et perdu sa nationalité trois ans plus tard, tiennent du journal de guerre.
Dans des formules cinglantes – « le contenu essentiel de la révolution nazie est la bestialité » – il en scande les horreurs et appelle ses compatriotes à réagir contre le régime, « système abominable, fondé sur le mensonge, la rapine et l’assassinat. Hitler ? « Un misérable charlatan de l’histoire », Goebbels, « gueule vomissant le mensonge », Heydrich « ce valet assassin » « qu’en Allemagne même, on l’appelait le bourreau. » Espérant la révolte – qui ne viendra pas –, il prévient ses compatriotes : « si vous marchez avec Hitler, contre vents et marées, jusqu’à la fin, vous ferez grandir une vengeance qui fait frémir d’horreur tous ceux qui aiment l’Allemagne. »
Dans des formules cinglantes – « le contenu essentiel de la révolution nazie est la bestialité » – il en scande les horreurs et appelle ses compatriotes à réagir contre le régime, « système abominable, fondé sur le mensonge, la rapine et l’assassinat. Hitler ? « Un misérable charlatan de l’histoire », Goebbels, « gueule vomissant le mensonge », Heydrich « ce valet assassin » « qu’en Allemagne même, on l’appelait le bourreau. » Espérant la révolte – qui ne viendra pas –, il prévient ses compatriotes : « si vous marchez avec Hitler, contre vents et marées, jusqu’à la fin, vous ferez grandir une vengeance qui fait frémir d’horreur tous ceux qui aiment l’Allemagne. »
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