- Format
- Broché
- EAN13
- 9782859398712
- ISBN
- 978-2-85939-871-2
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 10/03/2005
- Collection
- Philosophie
- Nombre de pages
- 368
- Dimensions
- 24 x 16 x 2 cm
- Poids
- 675 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 193
Le questionnement moral de Nietzsche
De André STANGUENNEC
Presses Universitaires du Septentrion
Philosophie
Autre version disponible
La philosophie de Nietzsche est une philosophie perspectiviste. Elle l'est,
d'abord, par son contenu interprétatif, puisque les volontés de puissance qui
constituent indéfiniment les significations du monde, sont des centres
d'interprétation et que ces interprétations centrées sont autant de
perspectives qui s'affrontent les unes les autres. Mais elle l'est, aussi, en
ce qu'elle s'offre elle-même, conformément à son perspectivisme assumé, à une
multiplicité de commentaires, tous légitimes à condition de s'ouvrir, de
manière _forte_ , aux autres, et de les laisser se déployer pour les dépasser
dans le _jeu indéfini_ des herméneutiques. Ce livre sur la philosophie de
Nietzsche part d'une hypothèse selon laquelle la perspective d'interprétation
morale de cette philosophie est sans doute celle qui permet le mieux, d'une
part, de rendre compte de son développement et de sa méthode propre et,
d'autre part, de s'ouvrir aux autres perspectives interprétatives sur elle, en
les comprenant sans les _réduire_ , tout en les subordonnant ou hiérarchisant
de façon rigoureuse. Ayant d'abord mis à l'épreuve cette hypothèse du point de
vue d'une lecture interne de la genèse et la structure méthodique du
questionnement de la morale par _Nietzsche_ dans nos deux premières Parties,
notre propos est ensuite d'entendre « le questionnement moral de Nietzsche »
au sens d'un génitif objectif de l'expression, par suite de reconstruire, dans
notre troisième Partie, « trois mises en questions morales de Nietzsche »,
pouvant émaner de trois perspectives philosophiques majeures sur le problème
moral : kantisme, fichtéanisme (auquel le questionnement weilien est largement
associé), matérialisme. La meilleure manière de présenter ces mises en
questions nous a semblé consister dans l'introduction d'une sorte de dialogue
entre des pensées philosophiques toujours vivantes, de sorte que cette
troisième Partie se termine par un essai d'envisager comment et jusqu'où
Nietzsche aurait pu _répondre_ à ces objections tant supposées que réelles.
**André Stanguennec** , Professeur à l'Université de Nantes mène ses travaux
sur Hegel, l'idéalisme allemand et l'herméneutique contemporaine envisagée
particulièrement sous l'angle du symbolisme de la culture (S. Mallarmé, E.
Cassirer, H.-G. Gadamer), de même que sur la constitution de la pensée
dialectique aujourd'hui. Il a publié personnellement : « Hegel critique de
Kant », Paris, PUF, « Collection Philosophie d'aujourd'hui », 1985 ; « Etudes
post-kantiennes I et II », Lausanne, L'Age d'Homme, 1987 et 1994 ; « Mallarmé
et l'éthique de la poésie », Paris, Vrin, 1992 ; « Hegel, une philosophie de
la raison vivante », Paris, Vrin, 1997 ; « Réflexions sur trois sagesses »,
Nantes, Editions « Pleins Feux », 2001. Il a collaboré à des ouvrages
collectifs, parmi lesquels « Lumières et romantisme » , Editions Vrin et
Université de Bruxelles, 1989 ; « Hegel und die Kritik der Urteilskraft »,
Veröffenlichungen der Internationalen Hegel-Vereinigung, Band I8, Klett-Cotta,
1990 ; « Problèmes actuels de la dialectique », Lausanne, L'Age d'Homme, 1996.
« L'héritage de H.-G Gadamer », Paris Editions Le cercle hérméneutique, Coll.
« Phéno », 2003.
d'abord, par son contenu interprétatif, puisque les volontés de puissance qui
constituent indéfiniment les significations du monde, sont des centres
d'interprétation et que ces interprétations centrées sont autant de
perspectives qui s'affrontent les unes les autres. Mais elle l'est, aussi, en
ce qu'elle s'offre elle-même, conformément à son perspectivisme assumé, à une
multiplicité de commentaires, tous légitimes à condition de s'ouvrir, de
manière _forte_ , aux autres, et de les laisser se déployer pour les dépasser
dans le _jeu indéfini_ des herméneutiques. Ce livre sur la philosophie de
Nietzsche part d'une hypothèse selon laquelle la perspective d'interprétation
morale de cette philosophie est sans doute celle qui permet le mieux, d'une
part, de rendre compte de son développement et de sa méthode propre et,
d'autre part, de s'ouvrir aux autres perspectives interprétatives sur elle, en
les comprenant sans les _réduire_ , tout en les subordonnant ou hiérarchisant
de façon rigoureuse. Ayant d'abord mis à l'épreuve cette hypothèse du point de
vue d'une lecture interne de la genèse et la structure méthodique du
questionnement de la morale par _Nietzsche_ dans nos deux premières Parties,
notre propos est ensuite d'entendre « le questionnement moral de Nietzsche »
au sens d'un génitif objectif de l'expression, par suite de reconstruire, dans
notre troisième Partie, « trois mises en questions morales de Nietzsche »,
pouvant émaner de trois perspectives philosophiques majeures sur le problème
moral : kantisme, fichtéanisme (auquel le questionnement weilien est largement
associé), matérialisme. La meilleure manière de présenter ces mises en
questions nous a semblé consister dans l'introduction d'une sorte de dialogue
entre des pensées philosophiques toujours vivantes, de sorte que cette
troisième Partie se termine par un essai d'envisager comment et jusqu'où
Nietzsche aurait pu _répondre_ à ces objections tant supposées que réelles.
**André Stanguennec** , Professeur à l'Université de Nantes mène ses travaux
sur Hegel, l'idéalisme allemand et l'herméneutique contemporaine envisagée
particulièrement sous l'angle du symbolisme de la culture (S. Mallarmé, E.
Cassirer, H.-G. Gadamer), de même que sur la constitution de la pensée
dialectique aujourd'hui. Il a publié personnellement : « Hegel critique de
Kant », Paris, PUF, « Collection Philosophie d'aujourd'hui », 1985 ; « Etudes
post-kantiennes I et II », Lausanne, L'Age d'Homme, 1987 et 1994 ; « Mallarmé
et l'éthique de la poésie », Paris, Vrin, 1992 ; « Hegel, une philosophie de
la raison vivante », Paris, Vrin, 1997 ; « Réflexions sur trois sagesses »,
Nantes, Editions « Pleins Feux », 2001. Il a collaboré à des ouvrages
collectifs, parmi lesquels « Lumières et romantisme » , Editions Vrin et
Université de Bruxelles, 1989 ; « Hegel und die Kritik der Urteilskraft »,
Veröffenlichungen der Internationalen Hegel-Vereinigung, Band I8, Klett-Cotta,
1990 ; « Problèmes actuels de la dialectique », Lausanne, L'Age d'Homme, 1996.
« L'héritage de H.-G Gadamer », Paris Editions Le cercle hérméneutique, Coll.
« Phéno », 2003.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
22,00André STANGUENNEC
-
24,00André STANGUENNEC, Daniel Lancereau