- Format
- Broché
- EAN13
- 9782916359052
- ISBN
- 978-2-916359-05-2
- Éditeur
- Oisaux de Papier
- Date de publication
- 31/10/2006
- Collection
- DES LIVRES ET V
- Nombre de pages
- 182
- Dimensions
- 20,5 x 14,5 x 1,3 cm
- Poids
- 245 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 848.914
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
-
Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - Oiseaux de Papier GF - 2006 - 9782916359052 - Grand Format
9.04 (Occasion)
1
Je me prénomme Jonathan.
Jonathan Hamel.
Mon histoire est à la fois unique, extraordinaire et banale.
Ne le sont-elles pas toutes ?
J’habite une planète que j’ai rebaptisé Absurdie. Aux dires de ses habitants, elle est gigantesque et singulièrement évoluée. C’est vrai, si l’on compare sa taille à celle d’une fourmi, mais c’est très exagéré, ramenée à l’échelle de l’Univers.
Elle n’est alors qu’un minuscule grain de poussière. Quant à son évolution, tout est relatif et sujet à discussion.
J’étais un absurdien plutôt chanceux.
J’avais, entre autres choses, une maison, deux voitures,
un travail très rémunérateur, donc pas mal d’argent,
des amis qui m’appréciaient, une collection de bandes dessinées, une femme, un chien et deux enfants.
Je vivais en périphérie d’une très grande ville dans laquelle, à chaque seconde, des milliers de faits divers font et défont l’Histoire. Notre histoire.
Des millions de mes frères y vivent, la parcourent et courent en tous sens, toujours plus vite, toujours plus loin.
C’est d’ailleurs notre devise.
Ma ville est une sorte de ruche bourdonnante… sans le miel. En fait, elle sent moins bon qu’une ruche et elle est encore plus bruyante.
Personnellement, je courrais tout le temps car chaque seconde compte et comme l’on dit chez nous : « Le temps, c’est de l’argent ». Mon travail consistait justement à… compter l’argent des autres.
Je me prénomme Jonathan.
Jonathan Hamel.
Mon histoire est à la fois unique, extraordinaire et banale.
Ne le sont-elles pas toutes ?
J’habite une planète que j’ai rebaptisé Absurdie. Aux dires de ses habitants, elle est gigantesque et singulièrement évoluée. C’est vrai, si l’on compare sa taille à celle d’une fourmi, mais c’est très exagéré, ramenée à l’échelle de l’Univers.
Elle n’est alors qu’un minuscule grain de poussière. Quant à son évolution, tout est relatif et sujet à discussion.
J’étais un absurdien plutôt chanceux.
J’avais, entre autres choses, une maison, deux voitures,
un travail très rémunérateur, donc pas mal d’argent,
des amis qui m’appréciaient, une collection de bandes dessinées, une femme, un chien et deux enfants.
Je vivais en périphérie d’une très grande ville dans laquelle, à chaque seconde, des milliers de faits divers font et défont l’Histoire. Notre histoire.
Des millions de mes frères y vivent, la parcourent et courent en tous sens, toujours plus vite, toujours plus loin.
C’est d’ailleurs notre devise.
Ma ville est une sorte de ruche bourdonnante… sans le miel. En fait, elle sent moins bon qu’une ruche et elle est encore plus bruyante.
Personnellement, je courrais tout le temps car chaque seconde compte et comme l’on dit chez nous : « Le temps, c’est de l’argent ». Mon travail consistait justement à… compter l’argent des autres.
S'identifier pour envoyer des commentaires.