- Format
- Broché
- EAN13
- 9782845974579
- ISBN
- 978-2-84597-457-9
- Éditeur
- Textuel
- Date de publication
- 15/02/2013
- Collection
- Conversation pour demain
- Nombre de pages
- 108
- Dimensions
- 21 x 11,3 x 0,8 cm
- Poids
- 114 g
- Langue
- français
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- Occasion - Etat Correct - Livre de bibliothèque, tampons présents - Conversations pour demain - 2013 - 9782845974579 - Grand Format
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Pourquoi les intellectuels engagés ont-ils disparu et laissé la place à des personnages médiatiques omniprésents ou à des experts proches du pouvoir en place, de Bernard-Henri Lévy à Bernard Kouchner ou Alain Minc ? La figure de l'intellectuel critique, incarnée de façon exemplaire par Jean-Paul Sartre, celle d'un personnage indépendant financièrement, s'affirmant contre le pouvoir établi et défendant les opprimés, a traversé le XXe siècle, de l'affaire Dreyfus jusqu'à la mort de Sartre en 1980.
Ce siècle, qui se clôt avec la chute du mur de Berlin et de l'URSS, débouche-t-il sur la fin des intellectuels ? Enzo Traverso préfère parler d’une éclipse des intellectuels. Agamben, Rancière, Badiou ou Zizek sont bien des figures majeures de la pensée critique actuelle, véritables "stars des campus". Mais ils restent largement ignorés du grand public. Pourquoi ? Selon Enzo Traverso, l'absence de débat critique dans la sphère publique s’explique entre autres par la structure des médias dominants, soumis aux lois du marché et proches des lieux de pouvoir.
Il y voit aussi la conséquence d’une logique, partagée à droite comme à gauche, qui postule l’équivalence entre nazisme et communisme. Résultat : aux utopies révolutionnaires auraient succédé des idéologies molles, comme la mémoire historique sacralisée, l'humanitarisme et l'écologisme dépolitisés, ou encore la compassion pour les victimes. Les nouveaux mouvements sociaux, comme les "indignés", Occupy Wall Street ou les révolutions arabes, seraient donc caractérisés par leur apolitisme.
Ce siècle, qui se clôt avec la chute du mur de Berlin et de l'URSS, débouche-t-il sur la fin des intellectuels ? Enzo Traverso préfère parler d’une éclipse des intellectuels. Agamben, Rancière, Badiou ou Zizek sont bien des figures majeures de la pensée critique actuelle, véritables "stars des campus". Mais ils restent largement ignorés du grand public. Pourquoi ? Selon Enzo Traverso, l'absence de débat critique dans la sphère publique s’explique entre autres par la structure des médias dominants, soumis aux lois du marché et proches des lieux de pouvoir.
Il y voit aussi la conséquence d’une logique, partagée à droite comme à gauche, qui postule l’équivalence entre nazisme et communisme. Résultat : aux utopies révolutionnaires auraient succédé des idéologies molles, comme la mémoire historique sacralisée, l'humanitarisme et l'écologisme dépolitisés, ou encore la compassion pour les victimes. Les nouveaux mouvements sociaux, comme les "indignés", Occupy Wall Street ou les révolutions arabes, seraient donc caractérisés par leur apolitisme.
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