- Format
- Broché
- EAN13
- 9782877755542
- ISBN
- 978-2-87775-554-2
- Éditeur
- Presses Universitaires de Rouen
- Date de publication
- 11/2012
- Nombre de pages
- 425
- Poids
- 660 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 944.082
Occupation, épuration, reconstruction
Le monde de l'entreprise au Havre (1940-1950)
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Presses Universitaires de Rouen
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Dès l'été 1940, les entreprises havraises sont contraintes de répondre aux commandes des autorités allemandes. Bientôt, une main d’œuvre importante sera conduite vers les chantiers du Mur de l’Atlantique ou vers les usines en Allemagne. Le Havre est un bon observatoire de l’économie d’occupation en France. La micro-histoire d’entreprise et les archives de l’épuration révèlent la coexistence, ici comme ailleurs dans la France occupée, des adaptations à la contrainte, des conduites zélées, et des attitudes de résistance. Loin du jugement moral rétrospectif, ce livre propose une lecture des situations et un bilan de la collaboration économique.
Avec la Libération et le retour de la République, vient l’heure de l’épuration. Il s’agit de sanctionner « ceux qui ont favorisé les desseins de l’ennemi ». Est-il vrai, comme on le dit parfois, que seuls les « lampistes » ont payé ? Quelles sont les sanctions qui ont été appliquées ? Les entreprises utiles à la reconstruction ont-elles été relativement épargnées comme ce fut le cas dans d’autres villes ? La reconstruction urbaine et portuaire et la reconstitution des entreprises sinistrées se sont-elles effectuées au même rythme ? Aujourd’hui, le souvenir de la tragédie du bombardement allié de septembre 1944 et la célébration du patrimoine de la reconstruction ne font-ils pas écran, dans l’imaginaire du Havre, aux réalités de l’Occupation et de la sortie de guerre ?
Avec la Libération et le retour de la République, vient l’heure de l’épuration. Il s’agit de sanctionner « ceux qui ont favorisé les desseins de l’ennemi ». Est-il vrai, comme on le dit parfois, que seuls les « lampistes » ont payé ? Quelles sont les sanctions qui ont été appliquées ? Les entreprises utiles à la reconstruction ont-elles été relativement épargnées comme ce fut le cas dans d’autres villes ? La reconstruction urbaine et portuaire et la reconstitution des entreprises sinistrées se sont-elles effectuées au même rythme ? Aujourd’hui, le souvenir de la tragédie du bombardement allié de septembre 1944 et la célébration du patrimoine de la reconstruction ne font-ils pas écran, dans l’imaginaire du Havre, aux réalités de l’Occupation et de la sortie de guerre ?
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