- Format
- Poche
- EAN13
- 9782707142214
- ISBN
- 978-2-7071-4221-4
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 15/01/2004
- Collection
- La Découverte. Poche (164)
- Nombre de pages
- 294
- Dimensions
- 19,2 x 12,7 x 1,7 cm
- Poids
- 280 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 325.344
La révolution française et la fin des colonies 1789-1794
1789-1794
De Yves Benot
La Découverte
La Découverte. Poche
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
-
Vendu par Librairie Le Livre.com
- Description
- R300279841: 2004. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 280 pages - une carte en noir et blanc hors texte. Tranches très légèrement salies.. . . . Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
- État de l'exemplaire
- Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
- Format
- In-12
- Reliure
- Broché
85.00 (Occasion)
Un ouvrage indispensable sur notre histoire cachée.
Dans cet essai, l'auteur montre l'importance de la question coloniale pour le cours même de la Révolution française et dans ses nombreuses répercussions idéologiques et juridiques. Il rappelle à quel point, de Diderot et Raynal à la Société des Amis des Noirs, la contestation de la colonisation esclavagiste a permis à de nombreux révolutionnaires d'argumenter leur condamnation du fait colonial. Il redonne à de nombreux acteurs trop souvent laissés dans l'ombre –; Garran-Coulon, Polverel, Sonthonax, Milscent... –; la place qu'ils méritent. Question peu étudiée car, Jaurès excepté, pour les principaux historiens de la Révolution –; Michelet, Mathiez, Lefebvre, Soboul –;, on dirait que les colonies, la traite, l'esclavage, tout cela ne serait qu'un à-côté négligeable en face des grands problèmes français et européens. De même, la mémoire collective hexagonale semble avoir depuis longtemps oublié ces événements, de manière à ne pas avoir à mettre au même degré de gloire les vainqueurs blancs de la Bastille et des Tuileries, et les vainqueurs noirs des planteurs de Saint-Domingue (mais aussi des Anglais) et, plus tard, des Français de Bonaparte. Une chronologie détaillée complète utilement cet essai.
Dans cet essai, l'auteur montre l'importance de la question coloniale pour le cours même de la Révolution française et dans ses nombreuses répercussions idéologiques et juridiques. Il rappelle à quel point, de Diderot et Raynal à la Société des Amis des Noirs, la contestation de la colonisation esclavagiste a permis à de nombreux révolutionnaires d'argumenter leur condamnation du fait colonial. Il redonne à de nombreux acteurs trop souvent laissés dans l'ombre –; Garran-Coulon, Polverel, Sonthonax, Milscent... –; la place qu'ils méritent. Question peu étudiée car, Jaurès excepté, pour les principaux historiens de la Révolution –; Michelet, Mathiez, Lefebvre, Soboul –;, on dirait que les colonies, la traite, l'esclavage, tout cela ne serait qu'un à-côté négligeable en face des grands problèmes français et européens. De même, la mémoire collective hexagonale semble avoir depuis longtemps oublié ces événements, de manière à ne pas avoir à mettre au même degré de gloire les vainqueurs blancs de la Bastille et des Tuileries, et les vainqueurs noirs des planteurs de Saint-Domingue (mais aussi des Anglais) et, plus tard, des Français de Bonaparte. Une chronologie détaillée complète utilement cet essai.
S'identifier pour envoyer des commentaires.