- Format
- Broché
- EAN13
- 9782713224065
- ISBN
- 978-2-7132-2406-5
- Éditeur
- EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 15/05/2013
- Collection
- CAS DE FIGURE
- Nombre de pages
- 230
- Dimensions
- 20 x 12 x 1,9 cm
- Poids
- 259 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 324.6015
Le paradoxe du vote
De Tarik Tazdaït, Rabia Nessah
EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
Cas De Figure
Autre version disponible
Voter est l'exercice le plus commun en démocratie, et pourtant en déterminer les raisons est loin d'être une tâche aisée dès lors que l'on s'inscrit dans le cadre du choix rationnel. En effet, face au problème d'action collective illustré par la participation aux élections, l'arbitrage coût-bénéfice montre qu'il est préférable pour un citoyen de s'abstenir afin de profiter des avantages de l'élection sans en supporter le coût associé. C'est ce qui est communément appelé le paradoxe du vote.
Afin de lever ce paradoxe, plusieurs arguments aussi divers que le sens du devoir, la pluralité politique, l'identification à un candidat, et bien d'autres encore ont été avancés. Pourtant aucune de ces solutions n'apporte de réponse ferme.
Tout l'objet de cet ouvrage est de reprendre certaines des explications formulées et d'en cerner les limites, aussi bien dans leur cohérence interne que dans leur adéquation avec les données empiriques. Il s'agit de voir en quoi ce qui, en apparence, paraît être une solution acceptable ne l'est pas quand elle est formulée en termes de choix rationnel. Les deux auteurs choisissent de renverser la perspective: les citoyens, qui ne peuvent « maximiser » l'utilité de leur vote sans se comporter de manière totalement irrationnelle choisissent de « minimiser » la déception qui en découle, ou le sentiment de l'inutilité de leur intervention personnelle, et cela afin de conserver à la participation une dimension positive. De là, ils passent à un autre aspect du problème: non plus l'explication du comportement individuel des électeurs, mais l'analyse des effets de l'interdépendance entre électeurs et élus.
Afin de lever ce paradoxe, plusieurs arguments aussi divers que le sens du devoir, la pluralité politique, l'identification à un candidat, et bien d'autres encore ont été avancés. Pourtant aucune de ces solutions n'apporte de réponse ferme.
Tout l'objet de cet ouvrage est de reprendre certaines des explications formulées et d'en cerner les limites, aussi bien dans leur cohérence interne que dans leur adéquation avec les données empiriques. Il s'agit de voir en quoi ce qui, en apparence, paraît être une solution acceptable ne l'est pas quand elle est formulée en termes de choix rationnel. Les deux auteurs choisissent de renverser la perspective: les citoyens, qui ne peuvent « maximiser » l'utilité de leur vote sans se comporter de manière totalement irrationnelle choisissent de « minimiser » la déception qui en découle, ou le sentiment de l'inutilité de leur intervention personnelle, et cela afin de conserver à la participation une dimension positive. De là, ils passent à un autre aspect du problème: non plus l'explication du comportement individuel des électeurs, mais l'analyse des effets de l'interdépendance entre électeurs et élus.
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