Alors, maintenant, que la lutte soit belle

Illustrations de Bruce ClarkeLe livre – [Extrait du préambule] :[…] Être maire n’est ni un métier, ni le moyen d’assouvir sa soif de pouvoir. Être maire est une fonction, un mandat reçu du peuple, le plus passionnant des mandats, mais aussi le plus difficile, le plus ingrat et le plus inconfortable. J’ai partagé dans les entretiens qui vont suivre mon quotidien, mes doutes et ma vision de la ville avec des personnalités qui ont eu, ont et auront une place importante dans mon parcours. Maria et Ali sont deux jeunes Vénissians, rencontrés lors de fêtes de quartiers ou de réunions publiques. Ces enfants sont les citoyens de demain ! Ils ont accepté de se prêter au jeu des questions et des réponses avec intérêt. Ils posent un regard à la fois bienveillant, curieux et lucide sur leur ville et le monde qui les entoure. Merci à vous, Ali et Maria, pour la fraîcheur de vos questions. Surtout, restez fidèles à ce que vous êtes.Bruno Benoit a été mon professeur d’histoire-géographie au collège. Pour lui, nous n’étions pas de bons ou de mauvais élèves, mais des jeunes qu’il fallait accompagner dans leur chemin vers la vie d’adulte. Un enfant, un adolescent se construit aussi grâce aux enseignants qu’il rencontre au cours de sa scolarité. Je lui dois une grande part de mon intérêt pour l’histoire et mon parcours de femme engagée. Pour tout ce que vous m’avez appris et transmis, pour les moments d’échanges que nous avons partagés à l’occasion de ces entretiens, je tenais, cher monsieur Benoit, à vous exprimer toute ma gratitude.Bruce Clarke est une belle rencontre artistique et humaine. C’est au travers d’un article et d’un tableau découverts au fil des pages de Télérama, puis de son site internet, que j’ai fait la connaissance de ce plasticien et de ses toiles. Je me suis reconnue dans son travail où l’esthétisme et le message politique se conjuguent au service de l’humain. Il est un citoyen du monde, un artiste engagé dont la peinture milite pour la condition humaine. Son implication dans ce projet m’a profondément touchée. Ses œuvres illustrent somptueusement ce livre, en particulier la couverture, une création inédite dédiée à ce projet. Bruce, je t’en suis très reconnaissante, et plus encore pour ce que tu es. Parler de soi est un exercice très compliqué, surtout lorsque cela implique un collectif. Il ne s’agit pas d’un plaidoyer, mais je crois utile de faire tomber quelques a priori et, à ma manière, j’entends défendre la commune, premier maillon de notre République. J’espère qu’en lisant les lignes qui vont suivre, vous partagerez un peu de mon quotidien qui ressemble à celui de ces milliers d’élus entièrement dévoués à l’intérêt général.Michèle Picard, maire de Vénissieux