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Egaux Sans Ego
Format
Broché
EAN13
9782368340158
ISBN
978-2-36834-015-8
Éditeur
LOCUS SOLUS
Date de publication
Collection
Locus Solus Junior
Nombre de pages
64
Dimensions
29,3 x 22,7 x 1,3 cm
Poids
401 g
Langue
français

Egaux Sans Ego

De

Adapté par

Locus Solus

Indisponible
Histoires de filles et de garçons

Difficile d'évoluer sous le regard des autres...
"Égaux sans ego" présente cinq histoires courtes, écrites avec et pour des adolescents, sur cinq sujets qui les questionnent.
L'égalité fille-garçon et la lutte contre les stéréotypes en sont les thématiques principales, déclinées autour de l'image vestimentaire, du sport, des réseaux sociaux virtuels, de l'orientation scolaire et professionnelle ou encore des relations amoureuses.
Cinq auteurs y donnent vie par l'illustration : Anne ROUVIN, Gabrielle PIQUET, Tatiana DOMAS, Laureline MATTIUSSI et Josselin PARIS.
Ils mettent en bulles ces scénarios écrits, sur des paroles de collégiens et lycéens, par l'association ÉGALITÉ PAR ÉDUCATION. Tristan PICHARD en a réalisé l'adaptation.
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5 questions à Janine De Nascimento

5 questions à Janine De Nascimento

Après un parcours éclectique dans l'enseignement puis l'industrie pharmaceutique, Janine De Nascimento est aujourd'hui présidente de l'association régionale Égalité par Éducation. Cette association a publié Égaux sans ego (éd. Locus Solus), une bande dessinée composée de cinq histoires courtes sur l’égalité fille-garçon, écrites avec et pour les adolescents. Jeanine de Nascimento sera présente pour une rencontre à la librairie le jeudi 28 novembre, à 18h.

Ce projet a été initié par l’association régionale Egalité par Education, pouvez-vous
nous préciser quels sont les objectifs de cette association et les enjeux de ce projet ?
Cette jeune association née en juin 2012, se passionne pour la jeunesse et son devenir. Face aux constats, simples mais récurrents, de violences qui ne disent pas toujours leur nom, de discriminations fondées sur des stéréotypes à la vie dure, elle pense que la solution réside dans l’éducation. Sa volonté est d’éveiller à une prise de conscience de ces expressions tristement banales d’inégalités. Ses objectifs sont la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons dès le plus jeune âge, la prévention et la lutte contre les violences sexistes chez les plus jeunes.
Pour ce qui est des enjeux de ce projet, l’association voit dans l’éducation, celle que l’on donne et celle que l’on reçoit, un moteur de changement vers un monde plus juste et meilleur. S’adressant aux jeunes par la bande dessinée, outil ludique et interactif, elle s’est donnée pour mission de faire observer et de modifier les comportements, condition essentielle à une égalité réelle. Loin de nier les différences, elle invite à un parcours de reconnaissance et se veut rencontre de l’altérité. Dans la diversité des contextes, elle vise une ouverture au monde, celle qui construit la tolérance et le respect de l’autre. Face à la fragilité des repères, le temps semble venu de redécouvrir ce qui est important pour nous.

Comment s’est élaborée la matière de ce vaste chantier ?
Le projet s’enracine à la source même du public ciblé. Par des rencontres, confidences, enquêtes, débats, le recueil des paroles d’ados a constitué la matière vivante des scénarios. Cinq thèmes ont été sélectionnés avec eux, comme autant de centres d’intérêt et de domaines où s’exercent prioritairement les stéréotypes : l’image vestimentaire, le sport, les réseaux sociaux, l’orientation scolaire et professionnelle, la vie amoureuse et la sexualité. L’association Égalité par Éducation leur a donné forme en histoires scénarisées.

À quel moment sont intervenus les illustrateurs et comment l’articulation s’est-elle faite entre scénarios et illustrations ?
Il fallait associer le « poids » des mots et le « choc » des images, afin de donner à penser. Plusieurs dessinateurs ont été rencontrés par l’association, lors de séances de dédicaces : Gabrielle Piquet à la librairie Dialogues, Juliette Fournier à la Maison de l’Harteloire, Laureline Mattiussi au Goéland masqué à Penmarc’h. Anne Rouvin, Tatiana Domas et le brestois Josselin Paris ont été proposés par l’éditeur Locus Solus qui, en concertation avec l’association, a opéré ensuite une sélection. Chacun s’est saisi du scénario avec lequel il se sentait en connivence. En témoignent les textes introductifs à l’histoire de leur choix, dans lesquels ils précisent leurs objectifs. L’adaptation est de Tristan Pichard, qui met en cases les scénarios pré écrits. Pour résumer, je dirai que les dessinateurs ont donné vie et mis en bulles, pour notre plus grand bonheur.

Pourquoi ce titre ?
L’égalité est la thématique essentielle de notre bande dessinée mais, comme chacun le sait, elle ne va pas de soi. Alors et afin qu’elle ne reste pas un vœu pieux, elle sera le premier terme de notre titre, filles et garçons égaux. Ce qui nécessite générosité dans l’oubli momentané de soi et donc, de son ego. D’où Egaux sans ego. Et ce titre résonne en écho dans l’univers sonore des ados… Enfin, n’y a-t-il pas dans ce « go » une invitation dynamique au changement ?

À qui est destinée cette BD ?
Elle se destine aux adolescents, collégiens et lycéens essentiellement. Mais aussi au lectorat plus large, attentif et mobilisé, que sont tous les acteurs éducatifs : enseignants, animateurs, parents, qui trouveront là matière à dialoguer avec eux. Ils trouveront parfois des réponses à leurs propres questionnements, assurément un outil éducatif. C’est notre ambition primordiale.
Entretien réalisé par Y. Rodalec