- Format
- Broché
- EAN13
- 9782757405864
- ISBN
- 978-2-7574-0586-4
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 10/10/2013
- Collection
- Littératures
- Nombre de pages
- 322
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,8 cm
- Poids
- 527 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Code dewey
- 843.91
Aragon, romancier de la Grande Guerre et penseur de l'Histoire
De Marie-France Boireau
Presses Universitaires du Septentrion
Littératures
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Vendu par Librairie Charlemagne La Valette28.00
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Aragon est un homme marqué par l'Histoire: né en 1897, il a connu les deux
grands conflits mondiaux, mobilisé en 1918 et 1939, l'entre-deux-guerres, la
Résistance, la guerre froide. Dans les romans du Monde réel, un événement
domine tous les autres, la guerre, plus particulièrement la Grande Guerre.
Pendant longtemps, il refusera de la nommer. Mais, quand il répond à l’appel
du roman, il ne peut échapper au « vertige apocalyptique », de telle sorte que
« tous les romans du Monde réel ont pour perspective ou pour fin l’apocalypse
moderne, la guerre ».
La guerre comme apocalypse, catastrophe, mais aussi, étymologiquement
dévoilement. Concevant le roman comme « une machine, au sens moderne de ce
mot, à transformer au niveau du langage la conscience humaine », Aragon pense
la guerre pour montrer le dessous des cartes, les causes profondes du conflit.
S’il se refuse à considérer la catastrophe comme fatale, il suggère la part
d’inintelligible, d’obscur que recèle l’Histoire.
Ce travail de recherche se propose d’analyser comment Aragon, dans le roman,
fait l’expérience de sa pensée, une pensée qui se révèle plus complexe que
celle qui peut se lire dans les déclarations du militant politique qu’il est
aussi. Dans ces œuvres où la réflexion historique est mise au service d’une
ambition romanesque, il confirme que « le roman est [...] un langage qui ne
dit pas seulement ce qu’il dit, mais autre chose encore, au-delà ».
grands conflits mondiaux, mobilisé en 1918 et 1939, l'entre-deux-guerres, la
Résistance, la guerre froide. Dans les romans du Monde réel, un événement
domine tous les autres, la guerre, plus particulièrement la Grande Guerre.
Pendant longtemps, il refusera de la nommer. Mais, quand il répond à l’appel
du roman, il ne peut échapper au « vertige apocalyptique », de telle sorte que
« tous les romans du Monde réel ont pour perspective ou pour fin l’apocalypse
moderne, la guerre ».
La guerre comme apocalypse, catastrophe, mais aussi, étymologiquement
dévoilement. Concevant le roman comme « une machine, au sens moderne de ce
mot, à transformer au niveau du langage la conscience humaine », Aragon pense
la guerre pour montrer le dessous des cartes, les causes profondes du conflit.
S’il se refuse à considérer la catastrophe comme fatale, il suggère la part
d’inintelligible, d’obscur que recèle l’Histoire.
Ce travail de recherche se propose d’analyser comment Aragon, dans le roman,
fait l’expérience de sa pensée, une pensée qui se révèle plus complexe que
celle qui peut se lire dans les déclarations du militant politique qu’il est
aussi. Dans ces œuvres où la réflexion historique est mise au service d’une
ambition romanesque, il confirme que « le roman est [...] un langage qui ne
dit pas seulement ce qu’il dit, mais autre chose encore, au-delà ».
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