- Format
- Broché
- EAN13
- 9782753528079
- ISBN
- 978-2-7535-2807-9
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 02/12/2013
- Collection
- Histoire
- Nombre de pages
- 538
- Dimensions
- 24 x 15,5 x 4,2 cm
- Poids
- 501 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 944.212
Les corsaires de Granville
Une culture du risque maritime (1688-1815)
De Michel Aumont
Presses universitaires de Rennes
Histoire
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Entre le XVIIe siècle et la chute de Napoléon Ier, le port terre-neuvier de Granville pratique régulièrement la guerre de course. Toute une population littorale se retrouve ainsi impliquée dans une aventure maritime où le désir de faire fortune côtoie constamment le risque d'y laisser sa vie, son bien et ses illusions. Portée par une poignée d'armateurs particulièrement entreprenants et audacieux, l'activité du port bas-normand est éclatante. Des bâtiments de toutes tailles - du simple lougre de 3 tonneaux aux grands navires, pouvant jauger jusqu'à 530 tonneaux – se retrouvent armés pour le meilleur et pour le pire. Les satisfactions des uns côtoient les déceptions des autres. Granville devient pourtant le 3e port corsaire métropolitain français sous Louis XVI par le nombre d'armements et par la valeur des prises rapportées. De quoi contenter tout le monde, pourrait-on penser. C'est toutefois oublier que la course est une activité périlleuse. Ce livre, tiré d'une thèse en histoire, est avant tout une étude sociale de la guerre de course granvillaise. Pourquoi les armateurs et les gens de mer s'engagent-ils dans une activité qui comporte autant de risques? Vers quels risques, d'ailleurs, et quels bénéfices? Pour la première fois, une étude est menée auprès de 1 350 hommes d'équipages afin de saisir la nature de ces dangers et mesurer précisément leur importance. De quoi remettre en question bien des clichés! Avec rigueur, passion et simplicité, l'auteur réussit non seulement à expliquer les armements, les équipages, les préoccupations des armateurs et la vie des corsaires en mer, mais aussi à montrer à quel point la guerre de course correspond véritablement à une culture du risque maritime.
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