- EAN13
- 9782213624495
- ISBN
- 978-2-213-62449-5
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 07/05/2007
- Collection
- Littérature française
- Nombre de pages
- 306
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 2 cm
- Poids
- 420 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 916.751
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- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - Fayard GF - 2007 - 9782213624495 - Grand Format
3.99 (Occasion)
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Indépendance Cha Cha, la chanson d?espoir des Congolais de 1960,
le tube des Afriques indépendantes. Pour nous les blancs, cette joie
signifiait, mais nous ne le savions pas encore, notre fuite vers l?Europe.
J?avais neuf ans.
Toute ma vie, par la suite, j?ai voulu écarter de mes pensées ce Congo
rebaptisé Zaïre par Mobutu, le dictateur, puis République Démocratique
du Congo par Laurent-Désiré Kabila, le libérateur. Mais je savais que je
retrouverais ma terre natale. Un jour, Médecins Sans Frontière me
suggéra de réaliser un reportage à propos de l?ouverture d?un poste
médical d?urgence au Kivu, à l?est du pays. J?ai sauté le pas.
J?ai parcouru deux mille kilomètres à travers les brousses et les
montagnes, les rues dévastées des grandes villes. A la recherche de mes
souvenirs, des odeurs, des couleurs de mon enfance. J?ai trouvé plus fort,
finalement : le Congo d?aujourd?hui, où mon passé, celui des miens, s?est
fondu dans l?extraordinaire énergie d?un peuple debout. Si différent des
images convenues, des vains débats entre responsabilité coloniale et
culpabilité. Je vivais mes retrouvailles avec un pays inconnu, le Congo
qui est mien aussi.
A.V.
le tube des Afriques indépendantes. Pour nous les blancs, cette joie
signifiait, mais nous ne le savions pas encore, notre fuite vers l?Europe.
J?avais neuf ans.
Toute ma vie, par la suite, j?ai voulu écarter de mes pensées ce Congo
rebaptisé Zaïre par Mobutu, le dictateur, puis République Démocratique
du Congo par Laurent-Désiré Kabila, le libérateur. Mais je savais que je
retrouverais ma terre natale. Un jour, Médecins Sans Frontière me
suggéra de réaliser un reportage à propos de l?ouverture d?un poste
médical d?urgence au Kivu, à l?est du pays. J?ai sauté le pas.
J?ai parcouru deux mille kilomètres à travers les brousses et les
montagnes, les rues dévastées des grandes villes. A la recherche de mes
souvenirs, des odeurs, des couleurs de mon enfance. J?ai trouvé plus fort,
finalement : le Congo d?aujourd?hui, où mon passé, celui des miens, s?est
fondu dans l?extraordinaire énergie d?un peuple debout. Si différent des
images convenues, des vains débats entre responsabilité coloniale et
culpabilité. Je vivais mes retrouvailles avec un pays inconnu, le Congo
qui est mien aussi.
A.V.
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