- Format
- Broché
- EAN13
- 9782916488653
- ISBN
- 978-2-916488-65-3
- Éditeur
- La Louve
- Date de publication
- 15/11/2013
- Collection
- ROMANS
- Séries
- Et Dieu reconnaîtra les siens (1)
- Dimensions
- 19 x 13 x 1,5 cm
- Poids
- 285 g
- Langue
- français
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Béziers, le 22 juillet 1209.
« La journée durant, le sang et le feu se partagèrent la ville. Ce fut un épouvantable carnage. Les bêtes et les hommes s’embrasaient au passage de véritables tornades de flammes et le sang cuisait dans les caniveaux, dans les caves, ou s’échappait en torrents d’épouvante vers le bas de la ville. Les bras étaient gourds à force de frapper, les destriers pataugeaient dans une boue rougeâtre et collante, la fumée à l’odeur de mort tentait de masquer l’horreur en s’engouffrant dans les maisons, dans les couloirs, dans les rues... On hurlait sans pouvoir s’entendre car le bruit était terrible, les poutres des toits craquaient en s’effondrant, les murs grondaient en éclatant sous la chaleur et s’abattaient enfin, noirs et épars, sur quelque survivant ou sur quelque tueur à la recherche de rapine, et c’était comme si rien, jamais, n’avait été construit là... Dans l’armée de la croisade, nul, ou presque, ne douta que la main de Dieu venait de s’abattre sur la cité impie... »
« La journée durant, le sang et le feu se partagèrent la ville. Ce fut un épouvantable carnage. Les bêtes et les hommes s’embrasaient au passage de véritables tornades de flammes et le sang cuisait dans les caniveaux, dans les caves, ou s’échappait en torrents d’épouvante vers le bas de la ville. Les bras étaient gourds à force de frapper, les destriers pataugeaient dans une boue rougeâtre et collante, la fumée à l’odeur de mort tentait de masquer l’horreur en s’engouffrant dans les maisons, dans les couloirs, dans les rues... On hurlait sans pouvoir s’entendre car le bruit était terrible, les poutres des toits craquaient en s’effondrant, les murs grondaient en éclatant sous la chaleur et s’abattaient enfin, noirs et épars, sur quelque survivant ou sur quelque tueur à la recherche de rapine, et c’était comme si rien, jamais, n’avait été construit là... Dans l’armée de la croisade, nul, ou presque, ne douta que la main de Dieu venait de s’abattre sur la cité impie... »
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