- Format
- Objet (globe terrestre, sous-mains, etc.)
- EAN13
- 9782700700527
- ISBN
- 978-2-7007-0052-7
- Éditeur
- Aubier
- Date de publication
- 21/04/2008
- Collection
- LA PSYCHANALYSE PRISE AU MOT
- Nombre de pages
- 425
- Dimensions
- 22 x 14 x 2,7 cm
- Poids
- 425 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- hongrois
- Code dewey
- 616
L'enfant qui s'est arrêté au seuil du langage
Comprendre l'autisme
De Henri Rey-Flaud
Aubier
La Psychanalyse Prise Au Mot
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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - La psychanalyse prise au mot - 2008 - 9782700700527 - Grand Format
4.53 (Occasion)
Ce livre est dédié aux parents et aux soignants qui
accompagnent dans la vie un enfant autiste. L'auteur a
voulu éclairer la route tourmentée sur laquelle ils sont
engagés, en montrant que cette affection n'est pas un
déficit mental irréversible. Les observations les plus
récentes des cliniciens lui ont permis d'établir que les
autistes sont en réalité arrêtés au stade primordial de
la vie, dominé par les sensations, stade où déferlent en
permanence sur le nourrisson des flots d'excitations
anarchiques et insensés. Pour émerger de cet état primitif
et accéder à l'espace plus élaboré des perceptions,
l'autiste attend seulement d'être relancé dans la dynamique
du langage à laquelle les autres enfants sont introduits
spontanément, sans difficultés majeures.
Le défaut de communication, expression la plus manifeste
de l'enfermement de l'autiste, révèle alors qu'il
peut être corrigé et le contact avec l'entourage restauré.
Mais il faut pour cela avoir reconnu la nature des
processus psychiques qui régissent normalement les
premiers échanges entre le nourrisson et les parents,
afin d'identifier le type de court-circuit qui, à un moment
donné, a coupé l'enfant de la possibilité du partage.
Redonner leur sens aux conduites aberrantes et souvent
rebutantes des enfants autistes et, à partir de là,
comprendre pourquoi ils ont échoué dans la relation
vitale à autrui est aujourd'hui l'approche la plus respectueuse
des sujets prisonniers de cette condition douloureuse,
en même temps que la seule véritablement
susceptible de les réintégrer dans la communauté
humaine.
accompagnent dans la vie un enfant autiste. L'auteur a
voulu éclairer la route tourmentée sur laquelle ils sont
engagés, en montrant que cette affection n'est pas un
déficit mental irréversible. Les observations les plus
récentes des cliniciens lui ont permis d'établir que les
autistes sont en réalité arrêtés au stade primordial de
la vie, dominé par les sensations, stade où déferlent en
permanence sur le nourrisson des flots d'excitations
anarchiques et insensés. Pour émerger de cet état primitif
et accéder à l'espace plus élaboré des perceptions,
l'autiste attend seulement d'être relancé dans la dynamique
du langage à laquelle les autres enfants sont introduits
spontanément, sans difficultés majeures.
Le défaut de communication, expression la plus manifeste
de l'enfermement de l'autiste, révèle alors qu'il
peut être corrigé et le contact avec l'entourage restauré.
Mais il faut pour cela avoir reconnu la nature des
processus psychiques qui régissent normalement les
premiers échanges entre le nourrisson et les parents,
afin d'identifier le type de court-circuit qui, à un moment
donné, a coupé l'enfant de la possibilité du partage.
Redonner leur sens aux conduites aberrantes et souvent
rebutantes des enfants autistes et, à partir de là,
comprendre pourquoi ils ont échoué dans la relation
vitale à autrui est aujourd'hui l'approche la plus respectueuse
des sujets prisonniers de cette condition douloureuse,
en même temps que la seule véritablement
susceptible de les réintégrer dans la communauté
humaine.
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