Le protagoniste, le magicien Diabelli, se définit comme "prestidigitateur" qui, par la finesse de ses tours, parvient à abuser le public. En même temps, il maîtrise la technique du "discours de camouflage" qui lui permet de détourner l'attention des spectateurs - et du lecteur. Jusqu'à ce que tout devienne rhétorique, comme un dernier tour de disparition derrière le langage. Burger prouve, à travers ce récit constamment autoréflectif, qu'il est rompu à l'esthétique postmoderne.
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