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Format
Broché
EAN13
9782919318261
ISBN
978-2-919318-26-1
Éditeur
Les éditions du Littéraire
Date de publication
Collection
BIBLIO BABEL
Nombre de pages
172
Dimensions
21,5 x 13,5 cm
Poids
340 g
Langue
français

Sumo

Le premier roman dont nicolas rey est le héros !

De

Les éditions du Littéraire

Biblio Babel

Non commercialisé sur notre site
Le premier roman dont Nicolas Rey est le héros !Et si. Et si tout n’était que farandole et prétexte à rire – jaune parfois – de ce monde qui marche sur la tête ? Prenant le parti d’occire Nicolas Rey, écrivain trop mondain à ses yeux, Frédéric Grolleau nous délivre une leçon de lucidité piquante de vérités oubliées et de constats aberrants. Ce qui devrait nous miner le moral s’affirme ici, dans l’exaltation d’un style ébouriffant truffé de maximes décalées, comme un élixir de jouvence pour l’esprit. Slalomant entre les poncifs et les idées reçues, Grolleau remet tout en perspective : de l’islamisation des banlieues à la sexualité ethnique, de l’anthropophagie comme art d’être ensemble au détournement des produits dérivés en icônes de la culture de masse. Le tout serti d’un fil rouge empreint d’un érotisme épique – et philosophique – qui n’est pas sans rappeler les frasques de San Antonio. Pour dire haut la vérité oubliée des dérives humaines, rien ne vaut la satire littéraire maîtrisée d’un bout à l’autre : érudition et scènes de genre pour mailler le propos dans un feu d’artifice rabelaisien qui redonne des couleurs au roman contemporain !Frédéric Grolleau, en prenant Nicolas Rey comme tête du turc, vous souhaitez vous attaquer à un système ou vous réglez vos comptes ?Je n'ai aucun compte à régler avec Nicolas Rey, que j'ai rencontré à de nombreuses reprises, comme les autres personnes du système/gratin littéraire évoquées dans mon roman, au début des années 2000, à la télévision, à la radio ou dans les salons littéraires. Nicolas Rey joue ici un rôle d'épiphénomène et de catalyseur pour la haine du narrateur mais cela aurait pu être n'importe quel autre auteur/journaliste en vue ; disons que le choix s'est porté sur lui parce que son nom avait l'avantage de consonner immédiatement avec la recette culinaire qui est une des clefs de l'histoire. Notez bien que je ne suis pas non plus hargneux envers ce système littéraire, dont j'ai profité largement à une certaine époque, notamment lorsque j'animais la première émission littéraire du web en partenariat avec Le Monde interactif. Ce temps est désormais révolu et Sumo se donne comme une manière de bilan sur ce qui se passait dans le monde éditorial et littéraire parisien à cette époque : on trouvera cela amusant ou consternant, c'est selon, mais nul ne devrait contester la dimension de documentaire rétroactif du texte. Pourquoi Sumo ?Le sumo est un sport asiatique, rituel et ancestral, où deux combattants mastodontes s’affrontent dans un corps-à-corps technique à l’intérieur d’un cercle captif. Il est l’image d’une lutte intestine et jusquauboutiste sacralisant l’énorme – ce que Baudrillard appellerait dans ses « Stratégies fatales » l’ob-scène. Je cherchais un titre décalé pour signaler et souligner le caractère énorme et fatal de ce qui nous pend au-dessus de la tête et que nous nous contentons de contempler en spectateurs passifs.
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