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Le Livre des Vies Coupables, Autobiographies de Criminels (1896-1909)
EAN13
9782226116628
ISBN
978-2-226-11662-8
Éditeur
Albin Michel
Date de publication
Collection
Bibliothèque idées
Nombre de pages
432
Dimensions
23 x 14,5 x 3 cm
Poids
499 g
Langue
français
Code dewey
364.152

Le Livre des Vies Coupables

Autobiographies de Criminels (1896-1909)

Édité par

Albin Michel

Bibliothèque idées

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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    R240165610: 2000. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 425 pages.. . . . Classification Dewey : 364-Criminologie
    État de l'exemplaire
    Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    45.80 (Occasion)

Autre version disponible

La scène se passe à la prison Saint-Paul de Lyon, il y a tout juste un siècle. Sur un petit cahier d'écolier, un détenu écrit : ce n'est pas un poème, pas davantage une lettre qu'il rédige, mais sa vie, cette existence qui l'a mené là, entre les quatre murs d'une cellule. Page après page, il fait le récit de ses errances, de ses déroutes et de son long parcours vers le crime. Cette autobiographie, ce criminel la rédige, comme neuf autres codétenus le feront après lui, non pour lui-même, mais pour un destinataire prestigieux : le célèbre criminologue Alexandre Lacassagne. Le professeur de médecine légale a en effet un projet fou : celui de rassembler des archives de la déviance, de constituer une encyclopédie vivante du crime à partir des seuls récits autobiographiques produits par des criminels. Maîtres-chanteurs, apaches, parricides, dépeceurs, prostituées ont ainsi écrit en quelques années un Livre des vies coupables, resté jusqu'alors inédit.
Philippe Artières a retrouvé ces manuscrits éparpillés dans le fonds Lacassagne de la bibliothèque municipale de Lyon. Il en a reconstitué la genèse, en montrant comment ces textes s'inscrivent dans l'histoire paradoxale de l'écriture en prison et comment ils participent du développement de la criminologie à la fin du XIXe siècle. Mais l'historien se fait aussi passeur et donne à lire ces étranges vies. Il faut écouter avec lui ces voies sorties du mitard de l'histoire, entendre ces murmures, fragiles traces des peines et des émotions de ces infâmes ordinaires, accepter cette plongée dans le monde d'en bas pour appréhender ce que Michel Foucault appelait le « marmonnement du monde ».
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