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L'Armée imaginaire, Les soldats prolétaires dans les légions romaines au dernier siècle de la République
Format
Broché
EAN13
9782251447650
ISBN
978-2-251-44765-0
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Mondes anciens
Nombre de pages
488
Dimensions
21,5 x 15 x 2,4 cm
Poids
628 g
Langue
français

L'Armée imaginaire

Les soldats prolétaires dans les légions romaines au dernier siècle de la République

Les Belles Lettres

Mondes anciens

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  • Vendu par Librairie Guillaume Budé
    29.50

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Une réfutation érudite et détaillée de la prétendue prolétarisation des légions romaines, au Ier siècle av. J.-C.
La République romaine est-elle morte parce que ses légions auraient fini par être recrutées, pour l’essentiel, parmi les plus pauvres de ses citoyens ?
L’historiographie moderne l’a affirmé et répété inlassablement depuis le XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Pour la première fois, ce livre propose une réfutation de cette théorie traditionnelle.
Il montre que l’armée romaine dite « post-marienne » est un mirage historiographique. Elle n’a jamais existé que dans l’esprit des spécialistes modernes qui ont cru, par cette expression, pouvoir rendre compte d’une évolution significative en matière de recrutement légionnaire au cours du dernier siècle de la République. Or, malgré le très large consensus qui s’est formé autour de l’hypothèse d’une prolétarisation des légions à cette époque, un tel phénomène n’est absolument pas attesté dans la documentation, bien au contraire.
En ce sens, l’armée de citoyens pauvres à laquelle l’historiographie moderne a coutume d’attribuer une responsabilité décisive dans la crise et la chute de la res publica s’apparente, en fait, à une armée imaginaire.
À l'aide d'une documentation impeccable, François Cadiou balaie cette vision misérabiliste de soldats qui auraient eu la hantise du butin et la propension au brigandage.
Avec François Cadiou, les doutes disparaissent, la réforme de Marius aussi : elle n'existe pas. L'armée « prolétarisée » est un mythe. Argumentation soutenue, irréfutable, pour cette étude révolutionnaire.
C'est le propre des grands livres d'histoire que de bouleverser les paradigmes les plus communément admis. Le dernier ouvrage de François Cadiou est de ceux-ci. [...] On comprend que ce volume, écrit dans un style clair et agréable, fera date : à la fois tabula rasa et porteur d'un nouveau modèle interprétatif, il s'impose comme une réference sur la fin de la période républicaine.
Le livre de François Cadiou apparaît comme une thèse visant à rouvrir un débat depuis trop longtemps considéré comme clos.
Is it because Roman legions ended up being recruited - for the most part - among the poorest of citizens that the Republic died? Indeed modern historiographs have said so over and over from the 18th century on to the present day. For the very first time, this book offers to refute this traditional theory. It shows that the so-called "post-Marian" Roman army is an historiographical illusion. It existed only in the minds of modern specialists, who thought they could, using this expression, describe a significative evolution in the way legionaries were recruited during the last century of the Republic. Yet, and in spite of the very broad consensus reached on the idea of a proletarianisation of Roman legions at the time, this phenomenon is nowhere to be confirmed in the sources. In fact, the army of poor citizens which modern historiography made responsible for the crisis and fall of the res publica is actually an imaginary army.

A professor of Roman History at Bordeaux Montaigne University, François Cadiou is a specialist in the field of political and institutional history of the late Roman Republic. His research interests focus mainly on war and army, but also on the western provinces of the Roman world.
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