www.leslibraires.fr
Le portrait de groupe hollandais
EAN13
9782850259869
ISBN
978-2-85025-986-9
Éditeur
Hazan
Date de publication
Collection
BIBLIOTHEQUE HA
Nombre de pages
544
Dimensions
21 x 14,2 x 2,5 cm
Poids
764 g
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Code dewey
757.6

Le portrait de groupe hollandais

De

Hazan

Bibliotheque Ha

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres


Etude critique des conditions d’apparition du portrait de groupe dans la Hollande du XVIIe siècle : une société de corporations marchandes ; Une extraordinaire leçon d’histoire de l’art par un des représentants les plus brillants de l’école de Vienne au début du XXe siècle.

L’ouvrage de l’historien d’art autrichien Aloïs Riegl (1858-1905), Le Portrait de groupe dans la peinture hollandaise, est le dernier ouvrage publié de son vivant. Paru en 1902, il marque paradoxalement à la fois un point d’orgue dans sa carrière et un tournant. Sa traduction fournira donc au lecteur français une pièce maîtresse de son œuvre mais aussi un élément décisif pour qui tente de reconstituer ce que fut l’Ecole de Vienne dont Riegl est un des fleurons. Point d’orgue et tournant mais aussi chef d’œuvre parce qu’il contient une réorientation qui fait nouveauté dans l’œuvre de Riegl et parce que de ce fait il anticipe sur les axes de la recherche en histoire (l’histoire des mentalités), en histoire de l’art (arts du Nord – arts du Sud, formalisme, historicisme) et en esthétique (esthétique de la création versus esthétique de la réception ), cet ouvrage en tous points essentiel méritait sa traduction intégrale. Dans la méthode de l’analyse des œuvres et la définition des critères opératoires qui conduisent à définir groupes, périodes et évolution, c’est en même temps une éblouissante leçon d’histoire de l’art. En particulier son approche du critère de représentation de l’attention (cette dimension psychique « désintéressée ») dont il fait l’identité de la peinture hollandaise, à l’inverse de l’action prédominante dans la peinture italienne, s’enrichit de considérations d’une grande finesse qui empruntent à la sociologie, à l’histoire culturelle. Rien de plus lumineux, par exemple, que sa manière de formuler exactement ce qui sépare, dans le degré de représentation du sentiment repris aux Italiens, un hédoniste comme Franz Hals d’un peintre du silence et de l’émotion contenue comme Ter Borch. Les pages sur les enjeux du clair-obscur, à propos de Rembrandt, comptent parmi les études les plus poussées sur les raisons qui ont conduit les peintres hollandais à « rendre perceptibles aux sens l’espace indéfini dans le tableau à côté des figures et distinct d’elles ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.