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L'esprit du nihilisme, une ontologique de l'histoire
EAN13
9782213638584
ISBN
978-2-213-63858-4
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
Essais
Nombre de pages
620
Dimensions
23,5 x 15,3 x 3,2 cm
Poids
1008 g
Langue
français
Code dewey
149.8

L'esprit du nihilisme

une ontologique de l'histoire

De

Fayard

Essais

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  • Vendu par Librairie philosophique J Vrin
    39.00

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L’esprit du nihilisme: titre doublement paradoxal, puisque ce livre entreprend parallèlement, et souvent en même temps, de déconstruire le (pseudo-)concept nietzschéo-heideggerien de « nihilisme » et de décrire ce que, par provocation provisionnelle nous appellerons « nihilisme démocratique ».
C’est graduellement, par la description phénoménologique de la spiritualité exprimée dans la voix moyenne de toute une époque, que se rouvre alors la voie qui a traversé toute la modernité pensante depuis deux siècles : la « redécouverte » de la Tragédie par l’homme sans dieu(x). S’y établit le « secret » découvert à tâtons par cette modernité, sans avoir jamais été énoncé comme tel : renversant la tradition métaphysico-politique de l’Occident, on démontre que ce n’est pas la Loi qui est la condition de la Transgression, mais le contraire. C’est la Transgression qui est la condition de possibilité de toute législation : non seulement « morale », politique et civique, mais technique et culturelle.
L’enjeu est considérable : si la philosophie, pour la toute première fois de sa tradition, parvenait à renverser le rapport qu’elle a toujours posé entre législation et transgression, démontrant que celle-ci est la condition de possibilité de celle-là et pas l’inverse ; bouleversant au passage le sens même qu’on a toujours accordé au concept de « Transgression », alors la philosophie destituerait enfin la région de pensée qui, avec l’irrationalisme qui lui est propre, et qu’on a plus que jamais raison de qualifier d’« obscurantisme », a toujours « pensé » la précession de la transgression sur la législation : nommément la religion (le « péché originel »). Cette destitution non seulement court-circuiterait le pouvoir du religieux, mais restituerait ce pouvoir, et la tâche d’en penser les conséquences, à cela dont le retrait, depuis trente ans, est le vrai nom du « nihilisme » et du « retour du religieux » : la politique.
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