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Papier - Albin Michel 15,00
"L'art contemporain est une langue à laquelle il faut être initié de la même
manière qu'il faut l'être à toute œuvre d'art quelle qu'elle soit, quel qu'en
soit le siècle. On ne comprend pas plus facilement le portrait de Louis XIV
par Hyacinthe Rigaud si l'on ignore la symbolique de l'époque que le bouquet
de tulipes de Jeff Koons si l’on ne se sait rien de son combat LGBTQ+ dans
notre temps.
Je voudrais effectuer le chemin qui va des premières traces d'art (Lascaux
20.000 ans environ) jusqu’au fameux bouquet de Jeff Koons (2019), autrement
dit de la préhistoire à nos jours, afin de lutter contre les oiseaux de
malheur pour qui l'art est mort, le Beau y aurait toujours fait la loi et ne
le ferait plus, à quoi il faudrait ajouter que, selon eux, la totalité de
l'art contemporain mériterait la poubelle. Le Beau a été un souci récent dans
l'histoire de l'art et il a cessé de l'être assez rapidement - quelques
décennies entre l'invention du mot esthétique en 1750 sous la plume de
Baumgarten et celle de la photographie en 1826. Arguer, donc, que l'art
contemporain ayant cessé d'être Beau, il ne serait pas légitime de parler
d'art, s'avère une sottise."
Michel ONFRAY
Une brève — mais magistrale — histoire de l’art, de la préhistoire à nos
jours, par Michel Onfray, qui donne les principales clés pour comprendre et
s’initier à l’art.
manière qu'il faut l'être à toute œuvre d'art quelle qu'elle soit, quel qu'en
soit le siècle. On ne comprend pas plus facilement le portrait de Louis XIV
par Hyacinthe Rigaud si l'on ignore la symbolique de l'époque que le bouquet
de tulipes de Jeff Koons si l’on ne se sait rien de son combat LGBTQ+ dans
notre temps.
Je voudrais effectuer le chemin qui va des premières traces d'art (Lascaux
20.000 ans environ) jusqu’au fameux bouquet de Jeff Koons (2019), autrement
dit de la préhistoire à nos jours, afin de lutter contre les oiseaux de
malheur pour qui l'art est mort, le Beau y aurait toujours fait la loi et ne
le ferait plus, à quoi il faudrait ajouter que, selon eux, la totalité de
l'art contemporain mériterait la poubelle. Le Beau a été un souci récent dans
l'histoire de l'art et il a cessé de l'être assez rapidement - quelques
décennies entre l'invention du mot esthétique en 1750 sous la plume de
Baumgarten et celle de la photographie en 1826. Arguer, donc, que l'art
contemporain ayant cessé d'être Beau, il ne serait pas légitime de parler
d'art, s'avère une sottise."
Michel ONFRAY
Une brève — mais magistrale — histoire de l’art, de la préhistoire à nos
jours, par Michel Onfray, qui donne les principales clés pour comprendre et
s’initier à l’art.
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