www.leslibraires.fr
Éthique à Nicomaque
EAN13
9782824905754
Éditeur
République des Lettres
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
grec moderne (après 1453)

Éthique à Nicomaque

République des Lettres

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782824905754
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    • Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
    • Lecture en ligne, lecture en ligne

    Mise en Forme

    • Aucune information

    Fonctionnalités

    • Aucune option d'accessibilité au système désactivée (exception)
    • Navigation dans la table des matières
    • Balisage de la langue fourni

    Normes et Réglementations

    • Aucune information
    6.99

Autre version disponible

L’"Éthique à Nicomaque", composé de dix livres, est l’un des principaux
ouvrages exposant la philosophie morale d’Aristote, laquelle demeure en
substance la plus significative expression de la morale grecque. Nicomaque,
fils d’Aristote, lui donne son nom en tant que premier éditeur des manuscrits.
Critiquant la conception platonicienne des Idées, qui préconise le «bien en
soi», Aristote traite ici de ce qui doit selon lui guider l’homme dans toutes
ses actions, à savoir le bonheur, sens ultime de la vie humaine. Le bonheur,
dit-il, est l’exercice de cette activité propre à l’homme qu’est l’usage du
«logos» (la raison, l’intelligence), mais sans toutefois exclure la jouissance
des plaisirs sensibles. Sur cette base, il développe une théorie des vertus
humaines qu’il divise en vertus dianoétiques, relevant de la partie
intellectuelle de l’âme, et vertus éthiques, relevant plus du caractère et des
sentiments. La vertu aristotélicienne, caractérisée par un juste milieu entre
les passions et facultés opposées de l’âme, concilie ainsi tout à la fois des
exigences spiritualistes et eudémonistes. Le livre III est consacré à définir
ce qu’il y a de volontaire et d’involontaire dans l’action de l’homme,
rejetant la thèse selon laquelle «personne n’est volontairement mauvais» et
concluant que la vertu comme le vice résident en notre seul pouvoir. Le livre
VII traite de l’intempérance et du plaisir, les livres VIII et IX de l’amitié
et de l’amour, désignés sous le même nom. Le livre X reprend enfin le problème
du rapport entre le plaisir et la vertu, et conclut que le plaisir procède
d’une perfection de l’acte, survenant «comme la beauté pour qui est dans la
fleur de l’âge». L’"Éthique à Nicomaque" est une continuelle oscillation entre
l’eudémonisme humaniste et l’intellectualisme éthique.
S'identifier pour envoyer des commentaires.