- EAN13
- 9782824906195
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 12/2023
- Collection
- Péguy
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782824906195
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Aucune option d'accessibilité au système désactivée (exception)
- Navigation dans la table des matières
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
6.99
Autre version disponible
Étonné que le dixième anniversaire de l’Affaire Dreyfus passe inaperçu, un des
amis de Péguy, Daniel Halévy, rédige une "Apologie pour notre passé". Péguy,
la jugeant insuffisante, y répond le 17 juillet 1910 par "Notre jeunesse". Un
texte où sont révélés les rapports d’une famille républicaine avec Quinet,
Fourier, Blanqui, Raspail, etc. sert de point de départ à sa réflexion sur la
République du temps de sa jeunesse et sur celle du jour. Selon lui, il y a eu
perte de la mystique républicaine: «Tout commence en mystique et finit en
politique», dit-il. Le différend n’est pas entre la France monarchiste d’avant
1789 et celle qui suivit la Révolution, mais entre l’ancienne France païenne,
chrétienne, royaliste, révolutionnaire, d’une part, et la France dominée
depuis 1881 par le «parti intellectuel». À la lumière de ce principe, il passe
en revue les grands évènements de l’Histoire de France, du XVIIIe au XXe
siècle. Après quelques pages sur Bernard Lazare, sur le «parti juif» et sur la
«vocation d’Israël», il en vient à définir sa propre doctrine socialiste. Sa
vision attaque alors frontalement celle de Jean Jaurès, qui selon lui aurait
fait du dreyfusisme une idéologie anti-catholique et anti-patriotique. Péguy
termine enfin son texte par une exaltation de la République, «régime de la
liberté de conscience».
amis de Péguy, Daniel Halévy, rédige une "Apologie pour notre passé". Péguy,
la jugeant insuffisante, y répond le 17 juillet 1910 par "Notre jeunesse". Un
texte où sont révélés les rapports d’une famille républicaine avec Quinet,
Fourier, Blanqui, Raspail, etc. sert de point de départ à sa réflexion sur la
République du temps de sa jeunesse et sur celle du jour. Selon lui, il y a eu
perte de la mystique républicaine: «Tout commence en mystique et finit en
politique», dit-il. Le différend n’est pas entre la France monarchiste d’avant
1789 et celle qui suivit la Révolution, mais entre l’ancienne France païenne,
chrétienne, royaliste, révolutionnaire, d’une part, et la France dominée
depuis 1881 par le «parti intellectuel». À la lumière de ce principe, il passe
en revue les grands évènements de l’Histoire de France, du XVIIIe au XXe
siècle. Après quelques pages sur Bernard Lazare, sur le «parti juif» et sur la
«vocation d’Israël», il en vient à définir sa propre doctrine socialiste. Sa
vision attaque alors frontalement celle de Jean Jaurès, qui selon lui aurait
fait du dreyfusisme une idéologie anti-catholique et anti-patriotique. Péguy
termine enfin son texte par une exaltation de la République, «régime de la
liberté de conscience».
S'identifier pour envoyer des commentaires.