L’auteur suisse propose, dans ce recueil de nouvelles, une multitude de paysages intérieurs et extérieurs (un estuaire au Canada, la montagne du Jura en France ou encore un site celte en Grande-Bretagne). On s’immisce dans une tranche de vie de sept femmes aux âges et métiers variés (ébéniste, bibliothécaire, soins animaliers…). Point commun de ces nouvelles : elles vivent un grand moment de solitude : les paysages, la météo, les animaux vont, petit à petit, les amener à percevoir leur vie différemment. Du nature writing intime, j’ai adoré ! Audrey
Catmarin, oiseau mince et gracieux, invite les autres oiseaux du fjord à découvrir l’environnement qui les entoure. En utilisant la métaphore du livre, chacun est amené à porter un regard attentif sur les éléments qui composent la nature afin d’y déceler la beauté. Un album magnifiquement illustré, entre collage, peinture et crayon de couleur, qui nous offre un voyage dans le poétique et le merveilleux du monde qui nous entoure. A partir de 8 ans. Valérie
Cette virée du côté de Pornic n’a rien d’un dimanche tranquille en bord de mer. Dans ce roman aux multiples péripéties, on se retrouve embarqué à bord d’un vieux combi Volkswagen avec un équipage peu singulier : une grand-mère illusionniste enlevée de la maison de retraite par ses petits-enfants avec l’aide du majordome et de la fille de la directrice de cette maison. Une follet équipée pleine d’entrain et de rebondissements.
À partir de 9 ans. Valérie
Lorsque le “petit dernier” de la très belle collection de Fabrice Lardreau, Versant intime, est sorti du carton, mon regard s’est éclairé : rentrer un peu dans l’intimité de l’univers de Franck Bouysse offrait la perspective d’un bon moment. Au fil des entretiens, l’auteur revient sur l’influence du monde paysan dans son enfance, de sa découverte de la lecture et plus largement de son lien à l’écrit, de sa fascination pour la littérature américaine et de ce rapport quasi viscéral qui le lie à sa région. Un ouvrage qui invite à se (re)plonger dans l'œuvre de Franck Bouysse. Valérie
Une puissante et bouleversante trajectoire de reconstruction et un hymne à la nature, au sauvage comme écrin et la possibilité d'envisager d'autres relations au vivant. J’ai été très touchée par les ressentis d’Erin, qui après des années d’une relation amoureuse teintée d’emprise, choisit la fuite et la solitude - enfin la presque solitude, car accompagnée de sa chienne Tonnerre - dans un village reculé des Pyrénées. “Un chantier de consolidation. Une manière de se rappeler qu’avant de compter sur les autres, il fallait qu’elle puisse compter sur elle-même”. Montagne et randonnée ponctuent son parcours. Audrey