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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Une enquête du commissaire Eberhofer

Mirobole

19,50
Conseillé par
30 mars 2018

Allemagne, policier

La Mémé, le Papa, la Suzie, le Léopold et sa Panida avec leur bébé Sushi, ils y sont tous.

La Mémé est toujours aussi férue de réductions dans les supermarchés, ce qui donne une scène comique quand elle s’y rend en bus avec ses amies.

Le frère Léopold fait son grand retour à la ferme, ce qui ne plaît pas à Franz.

Qui plus est, la Suzi lui fait des infidélités avec un italien, tout va de mal en pis.

J’ai aimé retrouver Franz, sa famille et ses amis. Les bons petits plats de la Mémé (avec ses recettes en fin de volume). Les excentricités du Papa.

Encore une fois, l’enquête n’a que peu d’importance, les personnages (même secondaires) sont les plus truculents.

L’image que je retiendrai :

Celle de la pièce des plaisirs cachée dans la maison du mort.

20,80
Conseillé par
30 mars 2018

Iran, transidentité

Blanc : Benedict enseigne à l’Université en Suisse le semestre d’hiver.

Noir : Bénédicte enseigne à l’Université de Téhéran le semestre d’été.

L’universitaire enseigne la poésie et dirige la thèse de deux étudiants amoureux : Angélique et Nadir (iranien lui aussi).

Le récit est émaillé de citations poétiques, il s’ouvre et se clôt sur une chanson de David Bowie.

Vous l’aurez compris, le personnage principal refuse d’être une fille depuis ses 13 ans où on a voulu la voiler. Des crises d’épilepsie lui font voir la vie en noir et blanc.

J’ai aimé ce roman profond et poétique sur la quête de l’identité.

J’ai aimé sa conclusion : la vie est couleurs, et les couleurs sont partout.

L’image que je retiendrai :

Celle de l’amoureux Pierre que Bénédict-e rencontre dans une chapelle des Alpes françaises.

Neuf 20,00
Occasion 3,19
Conseillé par
30 mars 2018

famille

Quel beau roman de Delphine Bertholon (j’en avais aimé certains, beaucoup moins certains autres), celui-ci fait partie de ceux que j’aime.

La langue est belle, évocatrice d’images poétiques et justes.

J’ai aimé Lyla avec un y, qui se débat comme elle peut avec une mère-dragon qui se sert d’elle comme modèle pour ses photos qui ont du succès.

Joris m’a moins ému, que j’ai senti plus lointain. En revanche, j’ai aimé sa famille et la vie qu’il s’était construite. Non, son île n’a pas disparu malgré la tempête qui traverse sa vie.

J’ai aimé l’océan, le sel et le soleil qui dore les peaux.

J’ai aimé les retrouvailles à petits pas, comme pour ne pas blesser l’autre.

Un Coeur-Naufrage qui a su me toucher.

L’image que je retiendrai :

Celle des peluches de Zoé dans son minuscule appartement.

Quelques citations :

« Les livres des autres sont des coups de pied au cul.

Sans ces autres-là, je serai triplement morte. » (p.223)

« Je suis à trente mille pieds au-dessus de la terre, je ne meurs pas, je suis en bonne santé. » (p.247)

11

KERBRAT Anne-Solen

Palémon

10,00
Conseillé par
30 mars 2018

Bretagne, policier

Âmes sensibles, s’abstenir de cette lecture : il y est question de jeunes femmes assassinées et dont le foetus a été enlevé post-mortem.

Perrot et Lefèvre se voient confier l’enquête. Au départ, aucune piste, jusqu’à ce qu’ils découvrent qu’une autre femme à Vannes a été tuée de la même façon. Et pour corser le tout, une troisième jeune femme est portée disparue : le temps presse.

Une enquête morbide attend les deux enquêteurs. Sans oublier que la fille de Perrot se découvre atteinte d’un cancer.

Mais rassurez-vous, rien n’entame l’appétit de Lefèvre.

L’image que je retiendrai :

Celle du vernis à ongles que portaient les jeunes femmes.

Neuf 25,00
Occasion 3,19
Conseillé par
30 mars 2018

Etats-Unis

Comment rendre toutes mes impressions de lecture de ce pavé ?

D’abord : j’ai aimé, vraiment beaucoup. Ce n’est toutefois pas un coup de coeur à cause de certains paragraphes entiers d’accumulations, mais que l’on peut facilement survoler.

J’ai aimé tous les personnages : de Samuel sur qui tout s’écroule à sa mère Faye qui l’a abandonné enfant ; de son ami d’enfance et de sa soeur Bethany ; de la jeune étudiante coriace qui ose tout pour ne pas faire son devoir sur Shakespeare ; du geek Pwnage capable de jouer jusqu’à la mort.

J’ai aimé les parties sur la révolte des étudiants de Chicago en 1968, même si l’auteur a pris des libertés avec le déroulement des faits (comme je ne connaissais rien à ces protestations contre la guerre du Vietnam, cela ne m’a pas gêné).

J’ai aimé le mystérieux Sebastian tout en me doutant de plus en plus de sa vraie identité, ça ne pouvait pas être un autre.

J’ai aimé la vision de l’Amérique sans concession mais tout en finesse qu’offre l’auteur ; ses détails si vrais : le bleu layette des uniformes des policiers, l’application IFeel pour personnes en mal de reconnaissance.

Grâce à ce magnifique roman, j’ai appris par le petit bout de la lorgnette la révolte des étudiants américains de 68 et eu une vision très claire de l’état du pays en 2011 juste avant le crack boursier.

Merci, M. Hill, votre premier roman est absolument réussi, bien que je me demande si le Mississippi est bien à 300 kilomètres de Chicago (mais c’est une erreur de frappe et/ou de traduction).

L’image que je retiendrai :

Celle de Faye sur les traces de son père en Norvège, découvrant la vérité sur lui.

http://alexmotamots.fr/les-fantomes-du-vieux-pays-nathan-hill/