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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
15 février 2018

vengeance

J’ai aimé suivre Camille dont la ferme se trouve en pleine ZAD et qui se fait interpeller lors de l’évacuation du site de Zavenghem, occupé par des activistes. A sa sortie de GAV, le hangar où il stockait des objets de récup destinés à ses potes zadistes n’est plus qu’un tas de ruines fumantes, son employeur le licencie, sa copine le quitte… et il se fait tabasser par des crânes rasés. Difficile d’avoir pire karma et de ne pas être tenté de se radicaliser !

Heureusement, la jeune Claire est là qui, avec quelques compagnons de lutte, égaye le quotidien de Camille et lui redonne petit à petit l’envie de lutter contre cette famille de potentats locaux, ennemis désignés des zadistes, les Valter.

Commence alors l’équipée de Camille contre le Grand Capital sous les traits de cette grande famille française.

Mais ce combat n’est pas le sien, lui l’amoureux de Claire.

J’ai aimé l’humour du personnage et son chat Glück. Le seul à être clairvoyant et heureux dans cette histoire ?

L’image que je retiendrai :

Celle de la vieille Toyota de Camille, qui est de toutes les luttes.

Quelques citations :

« se penser le fils unique d’Attila et d’Ereckan son épouse. » (p.46)

« Le monde moderne se réduisait curieusement à deux cocktails : le mojito, qui envahit les after hours, et le molotov, qui règne sur nos rues sombres. » (p.68)

Conseillé par
15 février 2018

vie moderne

Que j’aime vos romans, Natacha Appanah. Un univers différent à chaque nouveau texte, je découvre vos anciens livres avec délice.

J’ai aimé ce couple qui se rencontre sur un canapé vert ; qui quitte Paris pour l’océan ; qui crée un cocon pour leur fille Laura.

J’ai aimé Anita et sa façon de pleurer son père ; ses robes et ses colliers colorés ; son envie d’écrire.

J’ai été intrigué par Adèle, son deuil, sa passion pour les enfants.

J’ai été moins sensible à l’aspect création artistique du roman. Même si la description du tableau d’Adam m’a paru magnifique.

Mais l’amour au sein de ce couple est tellement beau.

L’image que je retiendrai :

Celle de la couleur jaune omniprésente.

Conseillé par
15 février 2018

Inquisition

Le récit commençait pourtant bien : le meurtre orchestré de l’Inquisiteur de Saragosse ; des caricatures dans toute la ville oeuvres d’un mystérieux graveur ; deux jeunes filles en fleur et un personnage digne de Quasimodo.

Mais le charme n’a pas pris. Le style est plat qui enchaîne les actions.

Le vocabulaire se veut d’époque (l’emploi de « familier » pour désigner un indique à la solde du plus offrant) va mal avec une histoire moderne de jeune fille rebelle. Qui peut croire qu’au 15e siècle en Espagne il était possible pour les jeunes filles de cacher leurs activités révolutionnaires à leur famille ? Se mêlaient-elles de politique ? Etaient-elles en mesure de se moquer de la religion établie ?

Je n’y ai pas cru un seul instant. Et mêmes les pages sur la composition offset ne m’ont pas passionnées.

Un rendez-vous manqué.

L’image que je retiendrai :

La dernière, celle du bâton de Moïse.

Éditions du Rocher

14,90
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9 février 2018

après-guerre

Ils sont venus pour la rasée parce qu’elle avait fait l’amour avec un officier allemand. Mais Tine était déjà partie grâce au maire du village. Elle se fait héberger dans un couvent avant de trouver une place dans une boulangerie de Toulouse.

Elle est jeune, Léontine, qui s’éprend d’un étranger qui la fait danser. Mais elle aime l’amour et se perd dans d’autres bras, et cela, son amoureux le rend fou qui commet le geste fatal.

J’ai aimé le personnage de Tine, Léonine, rebaptisée Tina par son amant, comme si aucun prénom ne pouvait saisir sa flamboyance.

J’ai aimé cette jeune femme libre qui veut simplement vivre au sortir de la seconde guerre mondiale.

J’ai aimé la scène finale et ce retournement de situation.

L’image que je retiendrai :

Celle du carton à chapeau que Tine emmène partout avec elle.

Neuf 20,00
Occasion 3,19
Conseillé par
9 février 2018

abandon

Il y a au départ de ce roman un semblant d’histoire : le narrateur est passionné de Melville et écrit un scénario sur sa vie qu’il présente à Michael Cimino. Jusque là, ça va.

Puis il rentre chez lui à Paris, et là j’ai perdu tout intérêt pour ses histoires de voisins et de chien.